Joseph Dion Ngute, premier ministre, représente le président de la République, Paul Biya, à ces travaux. Parti de Yaoundé le 18 août dernier, il va assister au 15e sommet des BRICS, qui se tient du 22 au 24 août 2023, à Johannesburg, en Afrique du Sud, nous annonce un communiqué de Balungeli Confiance Ebune, son chef de cabinet.
Les travaux devraient aboutir à un éventuel élargissement des BRICS, groupe constitué du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud tout récemment. Pour cette édition, 23 candidatures d’admission au groupe ont été déposées, dont 5 pays africains que sont le Sénégal, le Nigeria, l’Algérie, l’Egypte et le Maroc.
L’objectif des Brics c’est d’œuvrer pour trouver des moyens de réformer les institutions financières internationales telles que le FMI et la Banque mondiale, afin de permettre aux économies émergentes de mieux faire entendre leurs voix et d’être mieux représentées. Dans cette logique, ils ont créé la Nouvelle banque de développement (NBD) en 2014, dotée de 250 milliards de dollars, dont l’ambition est de prêter aux pays émergents de l’argent pour leur développement. L’institution a suscité de l’intérêt chez les pays non membres, tels que l’Égypte et les Émirats arabes unis.
Plusieurs thématiques y seront abordées. Outre la définition des règles d’adhésion au groupe, les autres questions à l’ordre du jour seront centrées sur la lutte contre le changement climatique, le développement du commerce, des opportunités d’investissement et de l’innovation dans les pays en développement, ainsi que la réforme des systèmes de gouvernance mondiale afin que les pays en développement aient davantage voix au chapitre.
Les dirigeants de plus de 60 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et des Caraïbes, dont le Cameroun, sont conviés à ces travaux qui vont durer trois jours.
Ensemble, les BRICS pèsent 45% de la population de la planète, près du quart de sa richesse et les deux tiers de sa croissance. Selon des estimations de 2014, les BRICS seraient à l’origine de plus de 50 % de la croissance économique mondiale au cours des dix années précédentes.
