L’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et en savane (Apess) a présenté le 30 mai 2025 à Ngaoundéré dans la région de l’Adamaoua, son plan de développement durable. Ce dernier d’un coût global de 74, 632 millions FCFA et soutenu par la Fondation inter-développement (FID) est élaboré pour une phase initiale de 05 ans.
Le plan repose sur une ingénierie sociale visant à mobiliser les acteurs de la filière élevage à la base et prévoit la mise en place d’un réseau d’au moins 3 000 micros, petites et moyennes entreprises agropastorales. A termes, il s’agit d’améliorer le bien être d’au moins 9 000 familles agropastorales au Cameroun.
L’objectif à travers ce projet est de susciter l’engouement des acteurs agropastoraux pour le développement de leurs activités et de bâtir durablement une chaîne de production, de transformation, de stockage et de distribution des intrants (aliments pour bétail, matériel d’élevage, matériel animal et ressources zoo génétiques).
« Nous voulons rendre compte à nos membres du cadre d’élaboration et leur expliquer le contenu, les axes, la stratégie de mise en œuvre et le rôle des parties prenantes. Il s’agissait aussi d’exposer et de débattre de l’importance de la sensibilisation pour une participation effective des acteurs de base dans le cadre de leur inclusion dans les projets structurants » a expliqué Abdoulaye Nana, président de l’Apess.
Regroupant 14 pays africains, l’Apess travaille dans le domaine du développement rural en général et le secteur de l’élevage traditionnel en particulier. Il offre donc ses services aux éleveurs et agriculteurs, mais aussi aux responsables et acteurs de différents projets de développement rural. L’Apess conçoit cette tâche en tant que promotion du fondement d’un système agro-pastoral plus productif et générateur de revenus.
Sur les 23 millions de têtes de bétail que compte le Cameroun, le cheptel bovin représente à lui seul environ 11 millions de têtes contre 4 millions pour les ovins et 8 millions pour les caprins.