Le projet intègre le Programme d’appui au secteur des transports phase 4. Au cours des échanges, il a été question de parler de la configuration de ce projet de reconstruction de la route Ngaoundéré-Garoua. Pour la mise en œuvre de ce projet, la Banque africaine de développement va contribuer à hauteur de 330 millions d’euros, soit un peu plus de 216 milliards FCFA. Annonce faite par Joseph Nguessan, chef division infrastructures de la Banque africaine de développement, reçu en audience hier par le Ministre des Travaux publics.
La mise en œuvre de ce projet a pour but d’apporter « un souffle neuf au secteur économique de la région de Ngaoundéré, reconnue comme région à zone fragile », indique-t-on au Mintp. Au-delà de la reconstruction, il est également prévu l’aménagement d’infrastructures socio-économiques, la réhabilitation des routes de désenclavement des bassins agricoles, des appuis au secteur privé et des aménagements au bénéfice de l’Université de Ngaoundéré entre autres.
« Nous avons échangé sur l’état de la coopération de façon générale entre la BAD et le Cameroun mais surtout sur la mise en œuvre des opérations du secteur des infrastructures de transport. A cette audience il a été essentiellement question, comme vous le savez la banque a reçu une requête de financement pour la reconstruction de la route Ngaoundéré-Garoua, qui est un corridor stratégique, extrêmement important, non seulement pour le Cameroun mais également pour le Tchad et la RCA qui utilisent le Port de Douala », s’est exprimé joseph Nguessan.
Pour ce projet, la BAD a réaffirmé son engagement à accompagner le Cameroun. « La Banque compte mobiliser à peu près 330 millions d’euros pour le financement de cette infrastructure structurante. Ce niveau d’engagement exceptionnel traduit la confiance que la Banque place au pays dans un contexte de raréfaction des ressources publiques, mais surtout dénote également de l’importance que revêt cet axe stratégique non seulement pour le développement économique du Cameroun, mais aussi pour les autres pays de la sous-région Afrique centrale », a-t-il poursuivi.
Le projet est divisé en trois composantes. Il concerne la reconstruction de 240,85 km entre Ngaoundéré et Garoua reliant les régions de l’Adamaoua et du Nord, la construction de trois échangeurs, la construction d’une station de pesage à Manwi et d’un poste de péage dans le village Ouro-Donka, entre autres.
