Améliorer l’inclusion socio-économique et la résilience des communautés fragiles, par le renforcement de la gouvernance locale et l’engagement des populations bénéficiaires dans la prestation des services et la création des opportunités socio-économiques. C’est l’objectif du Projet de gouvernance locale et communauté résiliente (Prolog), récemment lancé au Cameroun, grâce à un financement de plus de 189 milliards FCFA de la Banque mondiale.
La première session du comité de pilotage du Prolog tenu le 13 juin 2024 avait pour objectif la validation de son plan d’action pour la période de juillet à décembre 2024 et la proposition d’un premier budget qui en assurait le fonctionnement jusqu’à la fin d’année.
Envisagé pour une durée de 5 ans, le Prolog sera déployé dans six régions dans sa première phase à savoir l’Adamaoua, le Nord, l’Extrême-nord, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l’Est. Il est question pour le projet de poursuivre et d’accroître l’accès des communautés à des infrastructures résilientes aux changements climatiques et de renforcer les capacités locales, de gérer efficacement les ressources et fournir les services.
Concrètement, le projet intègre entre autres l’approche genre, le renforcement des capacités des services déconcentrés de l’Etat, lesquels font offices d’appui-conseil aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD). Cet appui de la Banque mondiale va permettre au Cameroun de gérer l’afflux des réfugiés en provenance du Nigéria et le mouvement des déplacé internes, victimes des exactions de la secte Boko Haram, outre l’insécurité en République centrafricaine qui apporte aussi son lot de réfugié dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua.