(Leconomie.info) – Il se chiffre à 345,2 milliards de FCFA contre 291,8 milliards de FCFA en 2024.
Le gouvernement centrafricain a adopté son budget pour le compte de l’exercice 2025. Il s’élève à 345,2 milliards de FCFA contre 291,8 milliards de FCFA en 2024, soit une hausse de 18,3% en valeur relative et de 53,4 milliards de FCFA en valeur absolue.
Les ressources budgétaires quant à elles prévues, s’établissent à hauteur de 348,9 milliards de FCFA. Elles enregistrent une hausse de 19,17% par rapport à l’exercice précédent. Cette augmentation faut-il le dire, est principalement attribuée entre autres : à la bonne performance des actifs financiers (+140%), à la croissance des recettes non fiscales (+36,5%) et à une hausse des recettes fiscales (+8,7%).
Par ailleurs, la RCA table également sur une augmentation de 25% des ressources extérieures, qui sont essentiellement composées d’aides budgétaires d’une part et de financements de projets d’autre part.
Des dépenses en hausse, avec un accent sur l’investissement
Au cours de l’année 2025, les dépenses publiques de la République centrafricaine (RCA), devraient atteindre 365,9 milliards de FCFA, soit une croissance plus marquée que celles des recettes. Cette évolution s’explique principalement par l’augmentation des dépenses du personnel, qui de leur côté absorberont près d’un tier du budget de l’Etat, ainsi que par la hausse des intérêts de la dette publique (+44,39%).
Cependant, malgré cette situation Bangui prévoit d’allouer près de la moitié de ses dépenses à l’investissement (141,8 milliards de FCFA), soit une augmentation de 26% par rapport à l’année passée.
Afin de couvrir son déficit budgétaire qui s’élève à 17,02 milliards de FCFA, le gouvernement centrafricain envisage une levée de fonds de 91 milliards de FCFA sur le marché des titres publics de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
En effet, le budget adopté pour l’année 2025 présente un visage contrasté. Premièrement, les autorités affichent une certaine ambition en matière d’investissement public. Deuxièmement, elles font face à des contraintes financières importantes, liées notamment à la faible mobilisation des ressources extérieures et à l’incertitude liée à l’évolution de la situation économique mondiale.