La confrontation entre les candidats à la succession d’Akinwumi Adesina n’aura finalement plus lieu. Après l’épreuve de Washington le 24 avril 2025, les trois candidats sus-évoqués n’ont visiblement pas voulu rajouter une strate, en déclinant tout simplement l’offre. Une position qui a contraint les organisateur de l’Africa CEO Forum a annuler l’échange.
En effet, le débat, qui devait réunir les cinq candidats, à savoir Amadou Hott, Sidi Ould Tah, Mahamat Abbas Tolli, Swazi Tshabalala et Samuel Maimbo, était une occasion unique pour les candidats de se positionner et de démontrer leurs capacités à diriger l’institution. L’absence de ces trois candidats va donc priver les participants d’une occasion d’apprécier leurs visions.
« Les deux candidats de la Communauté de développement d’Afrique australe se sont désistés à la dernière minute pour le très attendu débat prévu ce mardi dans le cadre du CEO Forum entre les 5 candidats en compétition pour l’élection du Président de la Banque Africaine de Développement. Cette décision des deux candidats suscite l’incompréhension au sein du personnel de la Banque », nous confie une source à Abidjan.
De l’avis de nombreux observateurs africains, cet évitement peut être tributaire à l’exercice du bilinguisme. En effet, les statuts de la Banque Africaine de Développement (BAD) instituent le Français et l’Anglais comme étant les deux langues de travail. Une règle qui ne s’applique que sur deux candidats en lice : Sidi Ould Tah et Amadou Hott.
