Pont sur le Logone : La dernière ligne droite des travaux amorcée
(Leconomie.info) -Les poutres sur la dernière travée sont posées depuis le 6 juillet 2023.
L’ouvrage a une autre allure depuis le début de ce mois en cours. Le pont sur le fleuve Logone, reliant le Cameroun (Yagoua) et le Tchad (Bongor), vient de recevoir les poutres sur la dernière travée. 4 au total, elles ont été posées le 6 juillet 2023.
Débuté en 2020, le chantier a connu un arrêt du fait de la pandémie de Covid-19. 12 mois d’interruption qui ont forcément eu un impact sur l’avancement des travaux. Néanmoins, depuis la reprise, le chantier évolue à son rythme. Au mois de mars 2023, le taux d’avancement était estimé à 40%. A cette période, 21 poutres étaient déjà posées et 33 attendaient encore. Des sources au Ministère des Travaux Publics, indiquent que la dernière travée de ce pont, trait d’union entre le Cameroun et le Tchad, a reçu quatre poutres le 6 juillet dernier.
Long de 700 mètres, le deuxième pont sur le Logone augure de l’espoir pour le Cameroun et le Tchad. La vie de plus de 2 000 personnes qui traversent ce pont, se verra ainsi faciliter. Les cas de noyades vont régresser. Par ailleurs, l’ouvrage devrait intensifier les échanges entre les deux pays, à travers l’ouverture d’une nouvelle vie transit. Projet intégrateur,il va faciliter le transport et entre le Cameroun et le Tchad.
L’accord de la construction du deuxième pont sur le Logone a été signé en 2014 entre Paul Biya, président de la République du Cameroun et Idriss Deby Itno du Tchad, de regrettée mémoire.
L’infrastructure va permettre de relier, via la route sur 14,1 km, la ville de Yagoua dans l’Extrême-Nord du Cameroun à celle de Bongor au Sud du Tchad, à 250 km de la capitale N’Djamena.
D’un coût global estimé à 74 milliards de FCFA, le projet de construction du pont sur le fleuve Logone et ses aménagements connexes s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Cameroun et le Tchad. Les travaux sont réalisés par un consortium de trois entreprises camerounaise, française (Razel) et tchadienne pour une durée de 36 mois. L’on prévoyait la livraison du chantier pour 2023 courant.
Du fait de l’arrêt imposé par le Covid-19, les délais seront rallongés. Le ministère tchadien des infrastructures et du désenclavement annonce l’achèvement pour juillet 2024 et précise que «d’une manière globale, les travaux se déroulement actuellement suivant le planning élaboré par le consortium d’entreprise». Rendez-vous donc dans un an exactement.
