Ce chiffre est en hausse de 60,7% par rapport à l’exercice 2020. C’est du moins l’une des informations majeures qui ressort du communiqué final ayant sanctionné la session ordinaire du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac) le 13 avril 2022.
Sous la présidence de Hervé Ndoba, ministre centrafricain des Finances et du Budget, le comité de l’Umac s’est réuni en session ordinaire le 13 avril dernier pour non seulement analyser l’état de la conjoncture économique et financière des États membres de la Cemac, évaluer les évolutions récentes et formuler des perspectives des relations des pays membres avec le Fonds monétaire International (FMI), mais aussi de statuer sur les états financiers de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac).
La situation économique demeure fragile
S’agissant du premier point qui consistait à analyser l’état de la conjoncture économique et financière des Etats membres pour le compte de l’exercice 2021, ainsi que des perspectives pour l’année 2022, le Comité ministériel note dans son communiqué final que « la situation macroéconomique demeure fragile et fortement exposée aux incertitudes économiques et financières à l’échelle mondiale », notamment avec le conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Dans ce sens, le Comité ministériel exhorte les États disposant d’un espace budgétaire à prendre des mesures, à l’effet de maintenir le rythme « de la reprise qui se met en place progressivement ».
Aussi, le Comité ministériel a encouragé les Etats membres à exploiter « judicieusement » l’opportunité de l’amélioration des termes de l’échange dans le but de favoriser la restauration des marges de manœuvres budgétaires et consolider davantage la soutenabilité de la monnaie. Le comité milite par ailleurs pour l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles prioritaires de manière à renforcer la résilience économique aux chocs externes.
Le budget de la Beac en hausse de 60,7% en 2021
Statuant sur les états financiers annuels de la Banque des Etats de l’Afrique centrale arrêtés au 31 décembre 2021, il apparait l’institution a enregistré une performance supersonique, avec un résultat net excédentaire de 49,8 milliards de FCFA, en hausse de 60,7% par rapport à l’exercice 2022. Dans la foulée, le comité ministériel a décidé de l’affectation du résultat net excédent extériorisé par la Banque au terme de l’exercice clos au 31 décembre 2021, conformément aux dispositions statuaires pertinentes.
