Des hauts responsables et acteurs du commerce international de la zone Cemac ont été édifiés le 18 juillet dernier sur l’expérience du sous-comité ad-hoc chargé de la mise en œuvre de l’initiative sur le Commerce guidé de la Zone de Libre-échange continentale (Zlecaf), au terme de l’atelier sous-régional sur l’optimisation de la Zlecaf organisé à Douala par la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA).
Selon les informations obtenues auprès du CNCC, il a été présenté aux hôtes du Directeur général du CNCC, le parcours du Cameroun depuis le 31 octobre 2019, date de la signature du décret du Président de la République ratifiant l’accord sur la Zlecaf. « Le Conseiller Technique N°1 du CNCC Etienne Cham Bama par ailleurs Coordonnateur du secrétariat technique du sous-comité ad hoc chargé du suivi de la mise en œuvre de l’initiative sur le commerce guidé de la Zlecaf au Cameroun et le Directeur de l’Assistance aux Chargeurs du CNCC, Claire Onana Takouchop présents à cette rencontre, se sont exprimés sur les actions de sensibilisation, d’accompagnement et de facilitation menées quotidiennement auprès des opérateurs économiques par le CNCC. Admiratifs, le vice-président de la Chambre de Commerce de la Guinée Équatoriale et le membre du Conseil National de Transition du Tchad ont envisagé de transmettre le contenu de ces échanges aux gouvernements de leurs pays respectifs afin que la Zlecaf soit effective dans toute la Sous-Région Afrique Centrale », apprend-on.
Nonobstant les avantages qu’offre la Zlecaf, le volume des échanges intra-africains ne représente que 17% pour un marché estimé à 1,3 milliard de consommateurs. Selon le rapport de l’Institut national de la statistique (INS) sur le commerce extérieur du Cameroun en 2023, quelque 358,6 milliards de FCFA (12,7%) des 2 988,6 milliards de FCFA de recettes d’exportation engrangées par le Cameroun proviennent de partenaires commerciaux africains. Pour inciter les opérateurs économiques locaux à dynamiser le commerce intra-africain, le CNCC est chargé d’amener les chargeurs camerounais à profiter de ce régime préférentiel qui leur permettra à terme de commercer à travers le continent, sans payer les droits de douane sur 90% des échanges.
