La visite s’inscrivait dans le cadre du suivi de l’exécution du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) au Cameroun. Pour cette opération, le Cameroun et la France, à travers respectivement, Célestine Ketcha Courtes, ministre de l’Habitat et du développement urbain et Thierry Marchand, Ambassadeur de France au Cameroun, sont allés évaluer des projets en cours dans la ville de Maroua, le 11 novembre 2024.
Ceci dans le cadre du programme C2D-Capitales Régionales Maroua. Il vise à améliorer la mobilité urbaine, de désenclaver les quartiers, d’accroître l’accès aux services urbains de base, de stimuler le développement économique des villes et de créer des revenus pour les communautés locales. Aussi, il a pour but d’améliorer le cadre urbain en renforçant les capacités des communautés urbaines.
Dans le cadre de cette visite à Maroua, Célestine Ketcha Courtès et Thierry Marchand ont, outre les projets en cours, passé en revue les autres chantiers du C2D notamment : le Marché de Dougoy et la salle polyvalente. « Ces initiatives visent à transformer Maroua en une ville plus accessible et dynamique, tout en répondant aux besoins essentiels de ses habitants », se réjouit-on au C2D.
Concrètement, Le programme Capitales Régionales Maroua vise la construction d’équipements publics, l’assainissement et la réhabilitation des infrastructures routières ». Dans ce cadre, il y a eu la construction de 13 km de voirie en Béton Compacté au Rouleau (BCR) et en pavés dans les trois communes de la ville.
Dans le cadre de la mise en œuvre du C2D, le Cameroun a reçu un concours financier de la République Française, et une partie a été affectée à l’exécution du Programme C2D Urbain « Capitales Régionales 2 » qui concerne les villes de Bamenda et Maroua. Pour cette dernière, le financement alloué est de 29 milliards FCFA.
Né de l’initiative pour les pays pauvres très endettés, lancée sur proposition de la France en 1996, le C2D pour le cas du Cameroun, est un programme important dans l’annulation la reconversion de la dette extérieure, mis en place par la France. En effet, pour la dette vis-à-vis de la France, « chaque remboursement est directement restitué au pays sous forme de subvention mobilisable pour un appui conséquent à la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté ».