Financé par la Banque islamique de développement (BID), il sera géré sous la forme d’un partenariat public-privé (PPP)
Le projet à terme, permettra au Cameroun d’avoir une cartographie des marchés à bétails dans les deux principales villes du pays que sont Yaoundé et Douala.
Le Cameroun veut se doter d’un système d’informations des marchés à bétails (SimMarket) dans l’optique d’améliorer la transparence dans le fonctionnement desdits marchés. C’est la substance d’un appel à recrutement d’un consultant pour les besoins de la cause, signé par le coordonnateur du projet Etienne Valère Oloungou Okounou.
Dans son document, Valère Oloungou renseigne que ce projet va aider à identifier et catégoriser les différents produits sur les marchés ; identifier les besoins des acteurs et analyser l’offre et la demande sur les marchés.
Financé par la Banque islamique de développement (BID), SimMarket sera géré sous la forme d’un partenariat public-privé (PPP), et ressortira « une analyse du cadre institutionnel et réglementaire des marchés agricoles, les structures impliquées dans la production et la diffusion des informations des marchés agricoles (acteurs, interactions, forces, faiblesses, opportunités et menaces ainsi que les stratégies) », apprend-on de nos confrère d’Investir au Cameroun qui donnent plus de détails sur cette information. Les manifestations d’intérêt des candidats sont attendues au plus tard le 17 août 2022.
Le projet SimMarket arrive dans un contexte où, le pays connaît une chute dans la production des viandes. D’après les données du ministère chargé des industries animales, le Cameroun a produit 296 552 tonnes de viandes au cours de l’année 2019, contre 340 808 tonnes en 2018. « Ce qui correspond à une chute de la production de 13% sur un an, imputable à la baisse de régime observée dans le secteur de la volaille. Il arrive aussi qu’il y ait des pénuries dont on ne sait pas si elles sont réelles ou artificielles », analysent nos confrères.
