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Mairie de ville de Douala : Les tracasseries dans la passation des marchés plombent l’exécution du BIP

(Leconomie.info) - Selon le super-maire Roger Mbassa Ndinè, la politique du gouvernement en la matière est « excessivement longue » et « ne convient pas aux Collectivités territoriales décentralisées ».

La mairie de la ville de Douala peine à exécuter son Budget d’investissement public (BIP) pour le compte de l’exercice 2024. Son patron, Roger Mbassa Ndinè, au sortir de la séance plénière de la deuxième session ordinaire du Conseil de Communauté tenu le 1er août 2024, a pointé du doigt, le système des marchés publics qui imposerait des procédures non adaptées aux Collectivités territoriales décentralisées (CTD).

« S’agissant du Conseil que nous venons de tenir, c’est un conseil à mi-parcours d’exécution du budget. En matière de recettes, nous tenons bon la route. Nous avons un peu plus que la moitié des recettes déjà encaissées. En matière de dépense, on a encore des difficultés pour le démarrage des chantiers. Et la procédure de passation de marché qui est exécutée est excessivement longue et ne convient pas aux Collectivités territoriales décentralisées. Nous risquons d’arriver en fin d’année sans avoir exécuté une bonne partie des projets inscrits dans notre plan de passation des marchés », a fait savoir le maire de la ville de Douala à la presse.

Outre les tracasserie dans la procédure de passation des marché, Roger Mbassa Ndinè évoque aussi, la hausse généralisée des prix qui se répercute négativement dans l’exécution des projets de la Communauté urbaine de Douala (CUD). « De nombreux prestataires estiment ainsi qu’il leur est devenu extrêmement difficile de réaliser les contrats signés avec la CUD sur la base des offres qu’ils avaient présentées avant la flambée des prix », a-t-il déclaré.

Les données chiffrées sur l’exécution du budget de la CUD et sur l’évolution de la trésorerie au cours du premier semestre 2024, affichent des émissions de recettes de 44,36 milliards FCFA, soit 57,4 % des prévisions du budget révisé, réparties en émissions de recettes de fonctionnement pour 34,85 milliards FCFA, dont 3,22 milliards FCFA pour les recettes propres, et en émissions de recettes d’investissement à hauteur de 9,5 milliards FCFA.

Les engagements de dépenses s’évaluent à hauteur de 32,27 milliards de FCFA, dont 15,3 milliards de FCFA pour les dépenses de fonctionnement et 16,97 milliards de FCFA pour les dépenses d’investissement. Des restes à recouvrer s’estiment à 17,05 milliards de FCFA au 30 juin 2024, contre 16,2 milliards de FCFA au 31 décembre 2023. La trésorerie de l’institution présente un solde de sortie au 30 juin de 26,49 milliards de FCFA, dont 17,65 milliards de FCFA dans les livres du Trésor public.

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