Le pays est sur une pente glissante en la matière, depuis quelques mois. Le Cameroun a intégré le rang des pays présentant des déficiences stratégiques dans leurs régimes de lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent, selon le Groupe d’action financière (Gafi).
Ce dernier l’a mis sous « surveillance renforcée ». Pour ne pas sombrer davantage, Paul Biya, président de la République, vient de mettre en place le « Comité », qui est tenu d’accompagner les pouvoirs publics dans cette démarche.
Il s’agit du Comité de coordination des politiques nationales de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive. Concernant les missions, 11 ont été assignées au « Comité ». Placé sous l’autorité du Ministre chargé des Finances, celui-ci a pour objectifs globaux d’« élaborer et de coordonner, au niveau national, les politiques et les activités » visant à lutter contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
Il s’agit d’assister les pouvoirs publics, les acteurs économiques…Cliquez sur le lien pour lire l’intégralité de cet article