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Les ministres africains des Finances appellent à la réforme du FMI

(Leconomie.info) – C’était au soir des réunions de printemps 2023 du Groupe de la Banque mondiale (GBM) et du Fonds monétaire international (FMI) tenues du 10 au  16 avril 2023 à Washington.

Le Groupe de travail africain sur l’architecture financière mondiale s’est penché sur la possibilité d’une nouvelle architecture financière mondiale lors des réunions de printemps 2023. Les ministres africains des Finances, portés par la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), se sont dits affairés par le manque de ressources du Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (PRGT) du FMI qui accorde des prêts concessionnels aux Pays à faible revenu.

Ils proposent comme alternative, l’augmentation des promesses de financement du PRGT afin d’assurer sa durabilité à long terme et de mettre fin au remboursement de ses frais administratifs. Des mesures, auxquelles pourrait s’ajouter la vente d’une partie des réserves d’or du FMI à moyen terme, pour accroître les disponibilités de financements.

Les ministres africains des Finances dans un communiqué publié par la CEA, maintiennent leur appel à réformer le Fonds monétaire international (FMI), non sans insister sur la nécessité d’assurer la disponibilité des prêts, d’améliorer leurs conditions et de remédier aux déséquilibres systémiques.

« Le Groupe a également noté la forte utilisation des facilités de prêt d’urgence du FMI – la Facilité de crédit rapide (RCF) et l’Instrument de financement rapide (RFI) – par les pays qui répondent à la pandémie de COVID-19. Le doublement temporaire des limites d’accès annuelles à ces facilités, d’avril 2020 à décembre 2021, a libéré d’importantes sommes de liquidités. Dans le contexte des multiples crises actuelles, les ministres ont exhorté le FMI à relever les limites d’accès annuelles du RCF et du RFI de 50 % à 100 % de la quote-part tout en maintenant les limites d’accès cumulées plus élevées, soit à 150 % de la quote-part jusqu’à au moins la fin de 2024 » indique le communiqué.

Aussi, apprend-on, outre l’augmentation des financements, les ministres ont également demandé le plafonnement du taux d’intérêt du DTS dans le cadre du Fonds de résilience et de durabilité (RST), en particulier pour les pays à faible revenu, ainsi que la suppression ou la suspension des commissions additionnelles du Fonds.

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