Avec la Coupe du monde 2030 qui approche à grands pas, le Maroc, co-organisateur, doit accélérer son développement socio-économique pour être prêt à relever les défis de cet événement international majeur. C’est sur cette branche que s’est accrochée l’édition 2025 du Morocco Today Forum. En gros, ce rendez-vous annuel a été l’occasion pour les participants de discuter des stratégies et des actions à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de développement du pays à l’horizon 2030, avec en ligne de mire, la Coupe du Monde FIFA de la même année.
Lors de la journée du 18 juillet dernier, des échanges de haut niveau, une séance inaugurale et trois axes majeurs ont structuré les travaux. D’entrée de jeu, la séance inaugurale a insufflé un air prospectif sur les défis qui se dressent devant le pays. « Nous sommes une Nation de défis », rappelle le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Pour la Fédération Royale Marocaine du Football, la vision 2030 du pays doit renforcer la coopération entre le Nord et le Sud, mais aussi entre les pays du Sud eux-mêmes, incarnant ainsi une véritable coopération panafricaine et arabe, au service d’un développement inclusif et partagé.
« Le Maroc a accompli de grandes avancées. Ce progrès s’appuie sur une pédagogie du savoir-faire et du respect, qui forge un modèle à partager. Avec l’Espagne et le Portugal, il s’agit de construire un pôle d’échange, un centre de gravité où se rencontrent les deux continents, Europe et Afrique, un espace qui devra incarner l’avenir commun et la centralité géostratégique de notre région », estime le Haut Représentant des Nations Unies pour l’Alliance des civilisations, Miguel Angel Moratinos.
Le succès de ces initiatives repose l’intelligence collective, une vision claire et audacieuse, qui permettront de bâtir un avenir durable et prospère, selon Allioune Sall, directeur exécutif de l’Institut des Futurs Africains (Sénégal).
Appel à l’implication de tous
C’était le cœur du panel 1. Ici, il a été question de mettre en évidence, les atouts de l’inclusion dans les projets de développement. A l’unanimité, les participants sont parvenus à ce qu’investir avec la même intensité dans la conscience civique, la culture citoyenne et la compétence professionnelle, est la clé principale pour une nation émergente.
Bien plus, des réflexions sur les questions liées à l’économie informelle, au financement des TPME, l’économie numérique (e-gouvernement, e-paiement, e-transport, e-tourisme), la diversification de l’économie ont été entamées.
