(Leconomie.info) – L’annonce a été faite le 4 mai dernier par son promoteur l’honorable Kamsoulloum Abba Kabir.
Après une trêve due à la pandémie du Covid-19 et à l’assistance aux victimes des inondations dans le Logone et Chari, le Marathon international N’Djamena-Kousseri (MINK), revient cette année.
Pour cette première édition post-Covid-19, c’est environ 1500 athlètes qui devront concourir sur une distance de 21 kilomètres, pour une cagnotte de 2,5 millions de FCFA.
Pour le promoteur, il s’agit d’abord de fédérer les communautés à travers le sport, mais aussi apaiser les tensions qui tendent parfois à les éloigner « Nous pensons que le sport, par son sens fédérateur, peut jouer un rôle dans l’apaisement des différentes communautés. Nous voulons par cette activité, renforcer les liens d’amitié entre les pays de la région du Lac Tchad », fait-il savoir.
Pour ce qui concerne les conditions sécuritaires, elles « sont réunies pour la relance de cette activité réclamée par les athlètes étrangers, camerounais».
Rappelons que le marathon international N’Djamena-Kousseri (MINK), est une compétition qui répond aux normes et standards internationaux. Il réunit, non seulement les professionnels du domaine, mais également des amateurs, des vétérans et des jeunes. Le MINK bénéficie de ce fait, du double encadrement technique des deux fédérations d’athlétisme du Tchad et du Cameroun, ainsi que de l’accompagnement du Président de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA).
Cette manifestation, au-delà de la promotion du sport, a pour but de mobiliser et de resserrer les liens d’amitié et de fraternité des jeunes et des moins jeunes de l’Afrique en général et ceux du bassin du Lac Tchad en particulier. En outre, le MINK contribue également au renforcement de la coopération sécuritaire inter-États et à l’intensification des échanges économiques.
La 2e édition du MINK tenue le 07 septembre 2019, a mobilisé près de 700 athlètes et des milliers de personnes. Cet événement majeur a marqué les esprits aussi bien dans le domaine sportif qu’en matière de cohésion sociale. Aussi, la 3e édition se veut encore plus fédératrice et fraternelle.
