La Banque mondiale renforce ses exigences en matière de passation de marchés pour aider à relever le défi de l’emploi dans les pays en développement. Les nouvelles clauses communiquées le 18 juillet 2025, suggèrent que les entreprises qui soumissionnent pour des contrats internationaux financés par l’institution financière, notamment dans les secteurs de la construction et l’entretien d’infrastructures de transport et d’énergie, garantissent 30 % du coût de la main-d’œuvre local.
« Cette nouvelle exigence soutient notre engagement en faveur de la création d’emplois. En donnant la priorité à l’utilisation de la main-d’œuvre locale dans les projets financés par la Banque mondiale, nous créons non seulement des opportunités d’emploi immédiates pour les populations de nos pays clients, mais nous investissons également dans le potentiel à long terme des communautés locales. Cette approche contribue à constituer une main-d’œuvre qualifiée et mieux équipée et renforce les économies locales », a expliqué Gallina Vincelette, vice-présidente de la politique opérationnelle et des services aux pays à la Banque mondiale.
D’après les estimations de la banque, 1,2 milliard de jeunes entreront sur le marché du travail dans les économies émergentes au cours de la prochaine décennie. Cette concentration accrue sur la création d’emplois par le biais du processus de passation des marchés publics, devra contribuer à approfondir l’impact du financement de la Banque mondiale.
L’actualisation du cadre de passation des marchés de la Banque mondiale s’appuie sur les mesures introduites en mars 2025, qui visaient à obtenir de meilleurs résultats dans le processus de passation des marchés en attirant des soumissionnaires hautement qualifiés et des solutions innovantes dans les projets d’investissement financés qu’elle finance.
Ils mettent davantage l’accent sur la qualité dans l’évaluation des offres, en garantissant que les coûts du cycle de vie, l’innovation, la durabilité et d’autres attributs de qualité, y compris la création d’emplois locaux, reçoivent un poids adéquat dans l’évaluation des contrats de grande valeur.