Que pouvez-vous nous dire sur Mungo Space-PFV KAFO ?
Le Moungo Space c’est un espace qui se veut de promouvoir les produits du Moungo. C’est pour ça qu’on parle de l’espace Mungo, parce qu’une native du département du Mungo a bien voulu rapporter les choses de son enfance ici au festival du poisson. Nous sommes l’association Perfect Form Value, et nous promouvons l’entrepreneuriat jeune, et nous provoquons l’insertion socio-professionnelle… Alors en prêchant par exemple, on a souvent des produits autant qu’on a des activités des ateliers etc. Pour amener le jeune, c’est-à-dire toute personne à partir de 15 ans qui est en capacité de s’activer à mieux découvrir son potentiel, ses qualités et mettre en exergue son potentiel actif.
Quelle est votre capacité de production par mois ?
La capacité de production mensuelle pouvait être si on était déjà une grosse structure ou bien si on était peut-être une usine ce genre de choses. Nous en fait l’association PFV, on veut amener et accompagner plusieurs personnes âgés à partir de 15 ans, jusqu’où tu te sens toujours apte à travailler. Il y a plusieurs personnes qui sont déjà en train de s’activer eux-mêmes dans le domaine d’activité, alors, ils ont souvent des produits qui peuvent sortir mensuellement.
Nous mettons aussi en exergue la femme rurale d’autant plus que le thème Ndéma La Sue c’est vraiment pousser la femme à faire les choses de qualité. Ne pas montrer le tapioca seulement en plein air, mais le l’emballer dans un papier qui peut être protégé et qui peut être biodégradable à un certain niveau. Pour ce qui est du bâton de manioc, il est question de les présenter sous une certaine formule en dehors de la qualité et du goût.
On veut amener les gens à comprendre la valeur de ce qu’ils font et la capacité à pouvoir se multiplier ou se produire ou même se mettre en accord ensemble, ce qui n’est pas facile. Ce qu’il faut comprendre c’est que nous ne sommes pas complètement une usine mais nous sommes des personnes qui amènent les autres à se mettre ensemble ou alors à créer leur industrie, leur département ou leur capacité.
Bénéficiez-vous d’un accompagnement de l’Etat ou d’une autre entité ?
Non, c’est une association absolument autonome dont je suis la promotrice. Je suis Hadashah Parfaite, née à Nkossamba. Je suis beaucoup plus à la base une communicatrice. Donc ayant fait dans les médias et en fait dans les entreprises en tant que conseil en communication en stratégie marketing en commerce. Donc aujourd’hui, je veux faire ceci parce que je me dis, plusieurs jeunes ont trimé comme ça, et je ne veux pas voir la génération qui nous succède trimer de la même manière. En faisant ce qu’on fait, on va bien attirer l’attention des personnes et on va pouvoir multiplier des rencontres et faire comprendre même le sens de notre rêve et de nos visions aux autres.
Quels sont vos besoins en financement ?
On ne peut pas dire les quantités d’argent dont on a besoin de mettre une grande industrie multiforme sur pied, c’est-à-dire avec des espaces qui peuvent être pour culture générale, des espaces agricoles, d’expérimentations, des espaces d’élevage, de transformation, agro-pastorale, transformation chimique autant que organique, végétale, nutritives etc. On veut que chacun trouve son talent pour atteindre un objectif, de résultats à la fin, parce que nous faisons une chaîne de valeur pour que chaque personne se trouve utile à son environnement et puisse apporter quelque chose à l’édification d’une nation, de l’homme, de la vie.
Propos recueillis par William Abada, Stg.