Faute de gestion. Un piège auquel l’on échappe difficilement, même quand les intentions sont bonnes. De nombreuses insuffisances observées dans le mode de fonctionnement des gestionnaires de la fortune publique au cours des différentes missions de contrôle, ont justifié le séminaire organisé par la Direction générale du budget du 10 au 11 août 2023. Sur le banc des apprenants, les acteurs de l’exécution du budget du Minfi, à l’école des bonnes pratiques, pour une gestion efficace des finances publiques.
«Faute de gestion et responsabilité dans la gestion des deniers publics ». La thématique autour de laquelle les travaux ont été bâtis. Mieux comprendre la faute de gestion, comment peut-on l’éviter, le contexte général dans lequel celle-ci intervient et la réglementation en vigueur, étaient les points à développer.
Le séminaire a été initié à l’effet de la mise en œuvre des pratiques « inhérentes à la bonne gouvernance, ainsi qu’à l’assainissement des comportements ; ce qui induit une gestion efficace des finances publiques». Les gestionnaire de la fortune publique ont ainsi été édifiés sur l’ensemble des pratiques à adopter, afin d’éviter le piège de la faute de gestion, motif condamnable par la loi.
«Nous nous sommes alors dit qu’au regard de ce contexte et de la nécessité de former, il était important d’inscrire cette formation comme étant une priorité pour qu’on ait plus l’excuse de l’ignorance des procédures et des pratiques(…); car nous sommes tous autant que nous sommes dans cette salle, des gestionnaires de la fortune publique et nous avons la responsabilité de bien gérer et surtout d’en rendre compte.», a indiqué, Flore Goma, Sous-directeur des Affaires générale à la DGB, représentant, Cyrille Edou Alo’o, Directeur général du budget.
L’idée à la fin, c’est de pouvoir justifier la fortune de l’Etat mise entre les mains des gestionnaires.