Mvengué dans le département de l’Océan, accueille demain, les acteurs de la filière cacao au Cameroun. C’est dans le cadre du lancement de la campagne cacaoyère 2024-2025, après Ngomedzap lors de la précédente saison. La cérémonie sera présidée par Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce.
Ce sera l’occasion d’établir un bilan de la dernière campagne. Notamment, sur les tonnages produits et exportés, les quantités transformées, les meilleures destinations des fèves camerounaises et surtout les prix pratiqués, entre autres.
« Cette campagne, qui intervient dans un contexte particulièrement favorable, se situe dans le prolongement de la précédente, marquée par une embellie sans précédent des cours et la consolidation du positionnement du Cameroun comme origine de référence en matière de qualité et de rétribution conséquente des producteurs, désormais parmi les mieux rémunérés au monde », peut-on lire dans le communiqué du Mincommerce.
Parlant de qualité faut-il le rappeler, le Cameroun fait désormais partie de la liste restreinte des pays exportateurs du cacao fin. La fève rouge brique du terroir ne cesse de faire courir les partenaires étrangers. En effet, le gouvernement fait des efforts autant qu’il peut pour améliorer cette qualité, à travers la mise sur pied des centres d’excellence post-récolte.
De même, le prix aux producteurs poursuit son envolée. Au cours de la campagne qui s’achève, le prix du kilogramme de cacao a culminé au-delà de 5 000 FCFA. L’idée derrière ces initiatives c’est de permettre aux producteurs, longtemps considérés comme le maillon faible de la chaine, de jouir pleinement de labeur et de bénéficier des retombées.
La campagne 2023-2024 s’est soldée par une baisse de la production comparativement à la précédente. Elle est passée de 262 112 133 kg contre 295 163 506 kg en 2021-2022, soit une régression de -11,19%. Cependant, le volume transformé a été évalué en hausse soit 89 204 772 kg entre 2022-2023 et 86 850 663 kg en 2021-2022.