Le Cameroun à travers son ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (Minpmeesa) et l’Organisation internationale pour le bambou et le rotin (Inbar) ont procédé hier mardi 27 août 2024, à la signature d’un mémorandum d’entente. C’était dans la ville de Mbalmayo, département du Nyong-et-So’o.
Dans la collaboration entre les deux partenaires, Inbar s’est engagée entre autres à : acquérir des outils à main pour la transformation du bambou et du rotin et les installer ; renforcer les capacités des artisans en collaboration avec les villages artisanaux et leur personnel ; assembler et installer les équipements lourds de transformation du bambou et du rotin.
René Kaam, directeur du Bureau régional Afrique Centrale Inbar a expliqué que cette signature marque une étape symbolique dans la coopération entre les deux parties. « Le Cameroun a mis sur pied une politique de développement pour faire du bambou et du rotin, une ressource naturelle qui va servir à la fois à la restauration des sites dégradés mais aussi à la création des emplois pour les jeunes » a-t-il déclaré.
Le Minpmeesa et son partenaire vont accompagner les artisans à la structuration dans la filière bambou et rotin, identifier les bénéficiaires à former et habilités à accéder aux outils de production et identifier et obtenir des ressources supplémentaires pour assurer la pérennité des ateliers. La signature de ce mémorandum d’entente a été suivie d’une remise de matériel constitué de 15 mouleuses d’angle, 15 chignoles perceuses à percussion, 15 chalumeaux de gaz à levier et 5 bouteilles à gaz.
Avec ce partenariat, Inbar va disposer d’un espace au sein des villages artisanaux afin d’aménager les ateliers de bambou et rotin et faciliter l’installation des outils et équipements fournis par Inbar.
« Cette coopération est fructueuse et elle fait en sorte que le Cameroun qui détient le deuxième potentiel en Afrique en matière de bambou et de rotin, que les artisans de la région qui sont spécialistes du bambou et du rotin soient mieux encadrés, mieux accompagnés mais surtout qu’ils puissent ainsi bénéficier d’un outillage qui améliore leur capacité productive » a expliqué Achille Bassilekin III, le Minpmeesa.