Le Groupe L’Archer veut se positionner comme un acteur de poids dans l’écosystème financier africain. Pour y arriver, il prévoit de conquérir de nouveaux marchés, au-delà de la zone Cemac où il opère déjà depuis 2021.
« À moyen terme, notre ambition est de diversifier nos services, en particulier dans des secteurs émergents comme la fintech et la cybersécurité, qui offrent des opportunités significatives pour le développement financier en Afrique centrale. Nous visons également à élargir notre portée au-delà de la zone Cemac, en établissant des ponts avec d’autres marchés africains, notamment en Afrique de l’Ouest », a indiqué Val Batia.
La diversification des services et l’expansion ne sont pas les seules ambitions de ce groupe congolais. Outre son rôle clé qui est l’intermédiation boursière, et l’accompagnement des entreprises, les États, et les municipalités dans leurs levées de fonds, L’Archer prévoit également de renforcer notre offre d’emprunts obligataires, dans un contexte où ce type de financement, tant du côté des entreprises privées que des gouvernements locaux, suscite de plus en plus un intérêt.
« Notre objectif ultime est de devenir un acteur incontournable non seulement dans l’intermédiation boursière, mais aussi dans la mobilisation des ressources pour des projets structurants qui ont un impact direct sur le développement de nos économies locales », assure le Directeur de la Salle des Marchés de L’Archer Securities.
Avec 80 employés et des bureaux à Brazzaville, Pointe-Noire et Malabo, le Groupe fondé en 2021 par le financier congolais Gilles Tchamba a déjà réalisé plus de 35 opérations dans la Cemac, notamment des restructurations de dettes, des introductions en bourse et des levées de fonds, le tout pour une enveloppe globale de 2000 milliards de FCFA.