(Leconomie.info) – Il aura lieu 18 au 20 janvier avec pour thème : « Exploitation minière artisanale et à petite échelle: opportunités et défis pour le développement local».
Le Forum de la gouvernance minière se prépare. Les assises sont prévues du 18 au 20 janvier 2023 courant, avec pour thématique « Exploitation minière artisanale et à petite échelle: opportunités et défis pour le développement local».
Alors que le secteur minier représente une source de développement économique majeure, il est bon de rappeler qu’il reste tout de même peu structuré. Ce qui justifie la tenue de ces travaux dont le but est de proposer des recommandations pertinentes pouvant contribuer à faire de ce sous- secteur « un levier de croissance et d’emplois décents, de développement socio-économique, de réduction de la pauvreté, et de réalisation des Objectifs du Développement Durable (ODD) ».
La rencontre se tiendra dans le cadre de la phase 2 du Projet Mines-Environnement-Santé et Société phase 2 (ProMESS 2) avec l’appui financier de l’Union Européenne (UE). Comme objectifs, il est question de partager les expériences sur le secteur minier d’une part et d’autre part de « mener des discussions sur les défis et les opportunités de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, en vue de proposer des recommandations pertinentes ».
Spécifiquement, le forum vise à faire un état des lieux de l’informalité/formalisation de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle dans le bassin du Congo ; identifier les contraintes et les leviers à la formalisation et/ou à la professionnalisation de la mine artisanale et à petite échelle et réfléchir sur les stratégies d’optimisation de l’Emape.
Les résultats attendus sont entre autres, l’état des lieux des efforts des acteurs étatiques et non étatiques pour la formalisation de l’Emape, les leçons et expériences pour la formalisation ou la professionnalisation de l’Emape sont partagées et capitalisées et les orientations à la professionnalisation ou à la formalisation de l’exploitation minière à petite échelle seront proposées.
L’exploitation artisanale concerne environ 100 0001 personnes au Cameroun, avec une forte concentration dans la région de l’Est. C’est d’ailleurs leur principale source de revenus et qui contribue favorablement à réduire l’exode rural environ, tout «en favorisant le développement de plusieurs activités connexes ». Cependant, l’activité ne contribue que pour 0,1% au PIB.