(Leconomie.info) – La Présidente de Campus Horizon, dans cette interview revient entre autres sur les enjeux du Salon africain pour la promotion des études dans le monde (Sapem) qu’elle organise les 11 et 18 janvier 2025 dans les villes de Yaoundé et Douala.
Quel est l’objectif de cet événement organisé par Campus Horizon ?
Placé sous le thème : « Orientation et financement : les clés d’un parcours supérieur réussi », l’objectif de cet évènement est de rassembler les élèves, les étudiants et les parents pour leur donner la bonne information en ce qui concerne les procédures d’admission dans les universités qui se trouvent dans le monde entier. Ce Salon regroupera des professionnels de l’éducation et des institutions financières qui vont expliquer aux parents comment s’y prendre s’agissant de l’orientation et du financement des études de leurs enfants.
Pourquoi le choix des villes de Yaoundé et Douala ?
Nous sommes à l’ère du numérique. On n’a plus besoin d’être là publiquement dans un espace pour montrer qu’on intéresse tout le monde. Il faut noter que l’évènement sera médiatisé et donc la bonne information sera relayée. Campus Horizon est présent sur les différents réseaux sociaux et accompagne les étudiants depuis 12 ans que ce soit en salle ou en ligne. Nous avons des étudiants dans la sous-région qui suivent les informations. Et donc soyez rassurez sur le fait que même si l’évènement n’aura lieu qu’à Yaoundé et Douala, tous les jeunes africains seront informés.
Il a été constaté que la plupart des établissements dont vous faites la promotion sont étrangers, n’est-ce pas une façon d’encourager les jeunes camerounais à sortir du pays pour aller étudier ailleurs ?
Si on veut essayer de regarder le positionnement de l’événement, il est vrai que ça concerne tous les continents du monde mais il faut noter que l’Afrique est bien représentée. Et même dans l’organisation de l’évènement, nous avons collaboré avec l’Université catholique d’Afrique Centrale et nous aurons également la présence des écoles africaines à cet évènement. Maintenant ça n’encourage pas la fuite des cerveaux parce qu’il faut voir par exemple le modèle de développement de la Chine par exemple.
Il a fallu qu’ils aillent ailleurs voir ce qui se passe pour revenir développer leur pays. C’est une initiative qui encourage l’excellence académique qui peut se trouver n’importe où pour développer le continent, raison pour laquelle elle se veut être panafricaine et qui concerne essentiellement les étudiants africains.
Quel objectif voulez-vous atteindre à travers ce Salon ?
Nous comptons faire connaître davantage à tous les participants qu’ils ont la capacité d’être accompagnés en ce qui concerne l’orientation académique. Nous voulons positionner ce salon comme un espace d’échanges, de suivi personnalisé qui fait que désormais, les enfants puissent atteindre les institutions de leurs rêves.
On parle de plus de 2 000 jeunes déjà accompagnés. Y-a-t-il une suite par rapport à l’insertion professionnelle ?
Campus Horizon a aujourd’hui tout un réseau d’anciens qui ont suivi une formation. Nous pouvons les retrouver dans les grandes institutions internationales telles que HEC Paris, HEC Montréal, USCP, dans les grands cabinets également.