C’est sous le thème « Professionnalisation et employabilité » que l’Ambassade de France au Cameroun en collaboration avec Campus France, se sont engagés à entretenir pendant quatre jours des élèves et étudiants camerounais, sur la possibilité de poursuite de leurs études en territoire français. L’initiative qui est à sa 11ème année se déroule du 22 au 23 octobre dans la ville de Yaoundé, et du 25 au 26 octobre à Douala. La cérémonie d’ouverture du salon qui s’est tenue hier, a connu la présence de plusieurs personnalités de l’administration camerounaise et française. Les représentants des présidents d’universités françaises et des recteurs d’universités publiques camerounaises ont également répondu présent.
Trois acteurs ont entretenu l’audience lors de la cérémonie de lancement. L’ambassadeur de France au Cameroun, Thierry Marchand, a dans son propos, tenu à faire un rappel des chiffres marquants de l’évolution du Salon pour la Promotion des Études Françaises (SAPEF) au Cameroun. Ainsi il a annoncé que : « près 75 000 jeunes en 10 ans sont passés par les différents salons à Yaoundé et Douala, tous à la quête d’un projet éducatif et professionnel en France ». « Le SAPEF veut donc s’assurer que ces jeunes puissent générer des projets qui aboutissent. Ainsi, sur environs 12 000 jeunes qui fréquentent le salon, un peu plus de 4000 vont aller jusqu’à l’obtention d’un projet pédagogique et d’un visa étudiant en France… et pour cette année nous allons augmenter de 15% le volume d’étudiant que l’on pourra accueillir, soit près de 4 200 étudiants » a précisé Thierry Marchand. Il a d’ailleurs ajouté que de moins en moins, des dossiers connaissent des échecs dans le processus car les campagnes mises en place à partir du SAPEF permettent une meilleure orientation des jeunes camerounais.
Le président de l’Université Toulouse Capitole, Hugues Kenfack, et le ministre de l’Enseignement Supérieur, Jacques Fame Ndongo ont tenu à relever l’importance de l’employabilité de tous ces potentiels étudiants camerounais en France et en terre camerounaise.
Le salon connaît de nombreuses activités dont les étudiants pourront bénéficier notamment des expositions, des conférences, des ateliers sur les procédures Campus France. Les responsables d’établissement pourront eux aussi en profiter au travers de séances B2B avec leurs homologues en vue de nouveaux partenariats. Le SAPEF représente donc sans aucun doute un pont de d’amélioration des rapports entre le Cameroun et la France.
Sylviane Kpolom, stg