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Home » Dr Albert Ze : « Il  faut mettre en place une riposte gouvernementale bien définie et coordonnée »
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Dr Albert Ze : « Il  faut mettre en place une riposte gouvernementale bien définie et coordonnée »

Hervé Fopa FogangBy Hervé Fopa Fogang24 août 2022Aucun commentaire4 Mins Read
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Economiste de la santé et fondateur de l’Institut de recherche  pour la santé et le développement, il se prononce sur la décision de Manaouda Malachie, ministre de la Santé publique portant interdiction d’importation, de fabrication et de distribution de certaines substances entrant dans la composition des produits cosmétiques. Il fait des propositions pour une mise en œuvre efficace de cette décision.

Le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie a pris le 19 août 2022 une décision portant interdiction d’importation, de fabrication et de distribution de certaines substances entrant dans la composition des produits cosmétiques. Il s’agit de l’hydroquinone et ses dérivés,  le mercure et ses dérivés et les corticoïdes. La commercialisation des produits cosmétiques et des produits d’hygiène corporelle contenant ces substances est également interdite. Quel commentaire faites-vous de cette décision ?

A première intention, on voudrait rapidement le féliciter pour ce geste. Mais lorsqu’on connaît l’ampleur du phénomène et l’environnement dans lequel nous évoluons, on comprend juste que c’est une action non significative. A cet effet, avant cette grande sortie du ministre, lui-même a reconnu que le phénomène ne saurait se résoudre de façon unilatérale. Par ailleurs, les produits indexés dans la note du ministre ne s’utilisent plus en général. Il existe aujourd’hui plusieurs substances décapantes dans les produits que le ministre n’a pas mentionnés dans son interdiction, ce qui porte à croire que le ministre s’est livré à un exercice de bain de foule sans véritable réflexion sur le sujet. Conclusion, le ministre n’a rien fait puisqu’il a interdit des substances presque rares de nos jours et a laissé celles qui sont à la mode.

Qu’est ce qu’il faut faire pour que cette mesure soit réellement appliquée sur le terrain ?

Comme je l’ai toujours expliqué, la résolution des problèmes dans un pays passe par la prise en compte de l’existence d’un système gouvernemental dans lequel toutes les entités composantes sont étroitement liées. Il est donc sous optimal voir nul d’actionner des décisions de séparée et individuelle. En effet, ce phénomène ne peut trouver une solution que dans le cadre d’une approche systémique. C’est à dire qu’il faut mettre en place une riposte gouvernementale bien définie et coordonnée pour venir à bout d’un problème comme celui-ci. Une décision solitaire comme celle du ministre de la santé ne peut rien apporter de positif mais produira certainement des effets beaucoup plus nocifs. Par exemple, n’ayant pas mentionné les substances utilisées actuellement, les importations se feront désormais sur les substances non mentionnées.

Quelles sont les actions qui selon vous doivent être menées pour définitivement réguler le secteur ?

Comme je le disais déjà plus haut, il nous faut adopter une approche systémique pour mieux cerner ce problème. Par ailleurs, la résolution de pareils phénomènes se fait de façon progressive tout en permettant à l’Etat de se faire des revenus au même moment qu’on combat. Je tiens pour exemple, la résolution de certains problèmes causant des soucis de santé à travers ce qu’on a appelé des « sin tax » qui ne sont rien d’autre que des taxes prélevées sur les produits considérés comme néfastes au sein de la société.

La mise en place de ce type de taxe permet de décourager la consommation, vu qu’une taxe engendrera une hausse des prix. Sachant qu’il y aura toujours des consommateurs, l’argent collecté à travers le « sin taxe » pourra donc servir à financer par exemple la santé des populations. Ce schéma peut être imposé au problème de dépigmentation. Cependant, cette action doit se faire de façon simultanée avec le filtrage des importations des substances décapantes puisqu’on ne peut pas stopper ces importations du jour au lendemain.

Quel peut être l’impact de la décision du Ministre de la Santé sur les recettes de l’Etat ? 

Nous savons que les commerçants de ces produits payent des impôts, même si cela peut être présenté par certains comme étant insignifiant.  Mais ce n’est pas moi qui vais rappeler ici que toute somme qui entre dans les caisses de l’Etat, petite ou grande est d’une importance capitale pour le pays. On ne saurait donc faire comme si la disparition de ces fonds n’est pas importante. C’est pourquoi, il est important d’établir une approche systémique et mettre en place une lutte progressive qui permettra donc à l’Etat de substituer progressivement ses revenus à mettant en place d’autres niches.

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