« Il s’agit de la 3ème session d’un séminaire qui a été longuement demandé non seulement par les entrants mais également par les experts agréés. Parce que cela nous permet de faire l’état des lieux, de nous projeter, et surtout de permettre à nos jeunes postulants de rentrer en connaissance dans le marché de l’assurance et assurer la cohésion qui ne va pas mettre en danger notre image ». Ainsi s’exprimait le Dr Frédéric Djeuhon, président du Bureau exécutif de la Chambre Professionnelle des Experts Techniques (CPET) du Cameroun, sur les raisons de l’organisation de cet autre séminaire. Une rencontre organisée le 9 octobre 2023 à l’attention des experts techniques stagiaires, à travers des sections professionnelles et un exposé sur le métier de l’expert technique.
L’expert technique est en effet un personnage qui sur le plan économique est investi dans le règlement des sinistres auprès des compagnies d’assurance. On les appelle les investisseurs institutionnels, parce qu’ils sont capables d’aider sur le plan économique à ce que, les biens et meubles qui seraient touchés par les sinistres soient réparés. Et ces réparations ne peuvent pas se faire sans les experts techniques. Puisque l’obligation faite par la loi, oblige que les modalités de réparation soient définies par l’expert technique. A ce jour, cette profession compte à peu près 300 membres.
Les 2/3 sont des experts installés, agréés et les 1/3 sont les experts techniques stagiaires qui aspirent à faire partie de la corporation. « Nous avons initié depuis quelques années, ces séminaires de formation afin de prendre en charge les experts entrants de manière à les former et surtout à leur édifier sur les orientations, sur l’avenir de la profession dans laquelle ils entrent pour que nous soyons toujours plus fort, en répondant aux aspirations de nos mandats » a déclaré le président de la CPET du Cameroun, le Dr Frédéric Djeuhon.
Au cours du séminaire, la Chambre a profité pour lancer cette année, un appel aux partenaires, concernant le problème des honoraires des experts. « Nous nous sommes rendus compte que voilà bientôt 10 ans, nous faisons du surplace mieux, certains se permettent même de nous payer en dessous. Et c’est dangereux parce qu’il ne faut pas surtout envoyer un expert mal payé sur le terrain parce que vous risquez d’avoir des conclusions qui sont biaisées.
C’est le message fort qu’on doit envoyer aux partenaires et nous le faisons avec l’appui de la tutelle » a réitéré le président. L’objectif final étant notamment pour cette dernière, d’améliorer les performances des experts et de la profession, tout en assurant les meilleures conditions de travail.
