Dynamiser la coopération dans divers domaines et enraciner davantage les relations sino-africaines dans un climat de confiance et de compréhension mutuelles et bénéfiques. Tel est l’objectif principal que vise la Chine à travers la tournée africaine du ministre des Affaires étrangères chinois, Wang YI, entamée depuis le 5 janvier 2024. L’autorité chinoise s’est dans un premier temps rendue en Namibie. Elle va poursuivre cette semaine, sa visite en terres congolaise et tchadienne avant d’atterrir au Nigéria.
En effet pour ce qui est des deux pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) que sont le Congo et le Tchad, la visite de Wang YI pourrait aboutir à de nouveaux partenariats économiques dans un contexte où ces derniers sont confrontés à un paysage économique instable et à des impératifs financiers pressants.
Par ailleurs, la Chine est l’un des principaux financiers de nombreux projets de développement dans les pays africains. Au Congo par exemple, elle a contribué à la construction de nombreuses infrastructures. L’on a entre autres : la route nationale N°1 reliant les deux grandes métropoles (Brazzaville et Pointe-Noire), la construction du Palais du Parlement et les deux Tours jumelles qui témoignent de cette coopération, à laquelle il faut ajouter les infrastructures hydroélectriques comme les barrages d’Imboulou, Liouesso et Sounda, dont l’accord venait d’être signé (2024) avec une société chinoise pour produire 600 à 800 mégawatts d’électricité d’ici à 2030. Soulignons que la dette congolaise envers la chine s’établit à 1 300 milliards de FCFA.
Le Tchad pour sa part a bénéficié de plusieurs grandes réalisations : une Maison de la Femme, un Palais de la démocratie (siège de l’Assemblée nationale), une raffinerie à Djarmaya, à 60 km au nord de la capitale, des routes, des ponts et des écoles, sans compter une coopération significative dans le secteur de la santé. De plus, les deux pays ont signé le 3 janvier 2025, un accord de coopération économique et technique d’un montant de 17 milliards de FCFA.
Il convient de souligner que ces visites mettent en lumière les priorités diplomatiques et économiques de la Chine en Afrique, tout en soulignant son engagement à soutenir le développement du continent.
