Le Congo franchit un cap décisif dans sa stratégie de développement énergétique. En août 2025, les autorités congolaises ont signé un accord avec la société pétrolière chinoise Wing Wah, portant sur 23 milliards de dollars, soit environ 12 955 milliards de FCFA. Cet accord porte sur le développement intégré des blocs pétroliers de Banga Kayo, Holmoni et Cayo. Objectif : doubler la production nationale pour atteindre 200 000 barils par jour d’ici 2030, contre environ 100 000 barils/j actuellement, selon les données du ministère des Hydrocarbures.
Cet accord, faut-il le dire, se présente aussi comme un levier de souveraineté énergétique, en valorisant le gaz associé à usage domestique afin de réduire le torchage, tout en promouvant une transition énergétique progressive. Il prévoit également la création d’un centre de formation pour renforcer le contenu local et offrir de nouvelles perspectives d’emploi aux citoyens congolais, quel que soit leur niveau de compétence.
Dans la même lancée, le projet comporte un volet ambitieux de monétisation du gaz, incluant le développement progressif de capacités de production de GNL, GPL, butane et propane. L’objectif est de répondre à la fois à la demande intérieure et aux besoins d’exportation. Outre cela, le projet intègre aussi des infrastructures modernes telles que les unités de traitement du gaz, de production d’électricité sur site et des systèmes de gestion de l’eau. Ce partenariat illustre l’intérêt croissant des acteurs chinois pour les ressources énergétiques africaines, et confirme le positionnement stratégique du Congo comme acteur majeur du secteur pétrolier en Afrique centrale.
Rappelons que la Société chinoise Wing Wah est active dans les secteurs de l’exploration, du développement et de la production d’hydrocarbures.
