Tout part d’un constat. La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale fait savoir dans un communiqué paru le 10 octobre 2023 que, des intermédiaires de marché agréés par la Cosumaf se présentent au public, à leurs clients et prospects, comme des banques d’affaires. Une catégorie qu’elle ne reconnaît malheureusement pas dans son champ de la fourniture des services financiers.
Le document indique par ailleurs que même si l’intermédiaire de marché agréé fournit des services de conseil en investissements financiers, de «listing sponsor», d’arrangement et de structuration d’opérations de levées de fonds, cela ne lui donne pas le statut de « banque d’affaires » et la dénomination lui reste «strictement interdite».
Toutefois, la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique Centrale a tenu à présenter les catégories d’intermédiaires prévues par la règlementation. Conformément à l’article 145 du règlement n°01/22/Cemac/UMAC/CM/Cosumaf du 21 juillet 2022 portant organisation et fonctionnement du marché financier de l’Afrique Centrale, il s’agit des sociétés de bourses, des établissements de crédit, les sociétés de gestion, les conseillers en investissement participatif et les prestataires de services sur actifs numériques.
Les banques d’affaires entrent dans la catégorie des établissements financiers. Ce sont des entités spécialisées dans ce domaine qui assurent un rôle d’intermédiaire d’opérations financières pour leurs clients.
Celles-ci étant des sociétés de conseil stratégique et financier, leurs missions peuvent être nombreuses et variées. Cependant, parmi les missions les plus courantes qui leur incombent pour leurs clients, on retrouve l’introduction en bourse, augmentation de capital, opérations de fusion-acquisition, gestion des portefeuilles de participations, missions d’obligations, missions de dettes bancaires et financement des activités etc. En règle générale, les banques d’affaires se spécialisent dans l’un des domaines.
