Les opérations du Japon au Cameroun pèsent 646,56 millions de dollars, jusqu’en 2022. Le pays asiatique s’investit assez dans l’agriculture, notamment à travers des initiatives comme le Projet de développement du riz irrigué et pluvial par le renforcement de la chaine de valeur (Proderip-RCV). La coopération technique dans le secteur de l’agriculture concerne aussi la filière manioc, à travers le Projet d’amélioration de la chaine de valeur du manioc pour les petits producteurs. Une initiative qui vise à donner de la valeur à ce produit et à ses dérivés, tout en renforçant les capacités de l’Irad.
A travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le Japon s’intéresse aussi à la filière pêche. Des projets d’envergure ont été menés à cet effet. Près de 7 milliards FCFA ont été injectés pour le débarcadère et le marché au poisson de Youpwe à Douala et 2 milliards FCFA pour le Centre communautaire de pêche artisanale de Kribi (Cecopak).
Le Japon intervient également dans le domaine des infrastructures au Cameroun. Sa marque est perceptible dans le Projet de renforcement et d’extension des réseaux électriques de transport et de distribution (Preretd), un projet ayant soutenu la construction d’installations de distribution d’électricité. Il est aussi intervenu dans le projet d’aménagement de la route Batchenga-Lena, et aussi le développement du corridor Yaoundé-Brazzaville, notamment la section Mintom-Lélé. Bien d’autres interventions sont à inclure dans cette coopération.