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Batchenga :Le kilogramme de cacao vendu à 2015 FCFA

(Leconomie.info) 152 tonnes de fèves ont été mises aux enchères par six organisations de producteurs hier, mercredi 08 novembre courant.

306 280 000 FCFA. C’est le montant exact généré par la vente groupée de fèves de cacao tenue hier mercredi 08 novembre 2023, dans l’arrondissement de Batchenga, département de la Lékié, région du Centre.

Trois concurrents étaient en compétition : OFI, Telcar Cocoa et Atlantic Cocoa. C’est ce dernier qui va terminer meilleur enchèreur avec un prix de 2015 FCFA/ kg pour rafler les 152 tonnes de fèves au siège des producteurs de cacao de Batchenga (Procaba-Coop-CA), avec mise à prix des 152 tonnes de fèves  qui était de 1960 FCFA/ kg au départ. Atlantic Cocoa s’impose ainsi devant OFI, pourtant premier acheteur de fèves de cacao dans le département de la Lékié.

« Je mets quiconque au défi de me prouver que le cacao se vend à ce prix dans les autres pays producteurs. Nous sommes à 2015 FCFA le kilogramme de fèves, c’est inimaginable et c’est aussi tant mieux pour les producteurs, tant mieux pour l’économie camerounaise », s’est targué Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce (Mincommerce) et préciser que cela est devenu un enjeu du futur parce que l’obligation du gouvernement camerounais est d’aller encore plus loin que les 2015 FCFA/kg de fèves enregistrés à Batchenga.

Le membre du gouvernement a rassuré les producteurs que cette barre de 2015 FCFA n’est qu’une étape vers les sommets plus hauts. Luc Magloire Mbarga Atangana, a néanmoins reconnu que le vent de la production est en déclin et a encouragé les jeunes de l’arrondissement de Batchenga à s’intéresser à l’activité de cacaoculteur.

A la question de savoir si le gouvernement du Cameroun est inquiet quant à la baisse actuelle de la demande des industries occidentales pour la fève de cacao, le Mincommerce s’est voulu rassurant. « Ils vous ont dit que la demande baisse en Europe, ont-ils parlé de la capacité endogène du marché africain ? Nous sommes dans la dynamique du marché de libre-échange continental africain et nous sommes là pour promouvoir la consommation. L’avenir ce n’est pas de l’autre côté (Europe Ndlr) mais plutôt ici chez nous», a précisé le ministre.

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