Le Cameroun est membre du Groupe de la Banque islamique de Développement depuis sa création en 1975. La coopération entre les deux parties a connu ces deux dernières décennies, une dynamique nouvelle, caractérisée par le financement de nombreux projets dans divers secteurs.
En effet, face aux défis de développement émergents, le gouvernement du Cameroun a entrepris depuis 2019, de diversifier ses sources de financements pour assurer la bonne exécution de la SND30, qui elle-même, repose sur deux principaux piliers dont la transformation structurelle de l’économie nationale, et la promotion de l’emploi et de l’insertion socioéconomique.
Les modèles de financement classiques étant devenus contraignants pour les pays, en raison du poids de la dette générée, et l’environnement économique mondial peu favorable, amènent incontestablement l’Etat à se tourner vers des instruments plus souples et adaptés comme le Wagf et les sukuk, deux instruments alternatifs de financement du développement, promus par la Banque Islamique de Développement (BID).
C’est ainsi que le Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) a organisé en collaboration avec la BID, un atelier de sensibilisation sur la mise en place de l’écosystème national du Wagf au Cameroun. Ces travaux, qui regroupent les représentants des administrations publiques, ont été un prétexte pour le ministre délégué auprès du Minepat Paul Tasong, de faire l’inventaire de l’intervention de la BID au Cameroun.
Selon le membre du gouvernement, la BID intervient dans plusieurs projets à travers le territoire notamment, « le Projet de construction…cliquez sur le lien pour lire l’intégralité de cet article