Gabriel Mbaïrobe et Dr Taïga respectivement ministres en charge de l’Agriculture et du développement rural (Minader) et ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) ont procédé hier , mardi 08 juillet 2025 à l’inauguration de la Ferme coopérative du Cameroun (FCC) de Bamendjou, et de l’usine d’alvéoles de Bameka, dans le département des Hauts plateaux, région de l’Ouest Cameroun.
Les deux projets ont coûté un peu plus de 6 milliards FCFA, soit plus de 4,5 milliards FCFA pour la FCC et plus de 1,3 milliards FCFA pour l’usine d’alvéoles d’œufs de Bameka. Cette initiative de Pascal Talla, médecin basé en Suisse a bénéficié d’exonérations complètes des droits de douane sur les matériaux et équipements importés pour sa mise en place a appris l’Economie.
« Un projet comme celui-ci ne saurait exister s’il n’y a pas de foncier et sans une politique publique affirmée. Elle est affirmée à travers les mesures incitatives que le gouvernement met en place. Le gouvernement a mis en place des mesures pour accompagner non seulement monsieur Talla mais l’ensemble des acteurs du secteur. Ces mesures d’exonération concernent les équipements, la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée Ndlr) qui existent dans les différentes lois de finances » a expliqué Dr Taïga.
Concrètement, la Ferme coopérative du Cameroun (FCC) de Bamendjou, avec sa capacité de 80 000 poules va permettre de produire plus de 75 000 œufs de table par jour. Toujours dans la journée d’hier, l’usine d’alvéoles de Bameka va produire 6 000 alvéoles d’œufs par heure a aussi été inauguré par le ministre de l’élevage, des pêches et des industries animales en présence de Sa Majesté Jean Raymond Takoukam, Chef Supérieur du groupement Bameka et des élites de la localité. Des emballages nécessaires pour le conditionnement hygiénique des œufs de table, permettant ainsi d’éviter les casses d’œufs lors de leur transport vers les marchés. En attendant une possible extension de l’infrastructure dans les prochaines années, les deux structures de production emploient en temps plein 37 jeunes camerounais et en temps partiel 20 autres jeunes.
La FCC est mise en place au moment où la filière avicole fait face à plusieurs problèmes au Cameroun avec le manque de financements pour les investissements comme difficulté principale des producteurs. A ces difficultés s’ajoutent une formation insuffisante, la médiocrité des infrastructures existantes et un accès limité au marché.