Afrique Centrale : La BAD fait le point sur le développement économique
(Leconomie.info) - Le document examine également la question centrale de la participation du secteur privé au financement climatique dans la région et le capital naturel dont elle regorge.
C’est ce lundi 31 juillet que le bureau régional de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’Afrique Centrale va procéder au lancement des perspectives économiques. Le rapport publié ce jour présente l’état actuel du développement économique et social en Afrique Centrale et projette les perspectives d’une analyse comparative à la fois dans le temps et entre les pays.
Il examine également la question centrale de la participation du secteur privé au financement climatique dans la région et le capital naturel dont regorge la région, comme option additionnelle pour combler le déficit de financement climatique et la transition vers la croissance verte.
Y prendront part, les gouverneurs de la BAD pour les pays de la région (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo et Tchad) et les autorités régionales de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) entre autres.
Dans son Document stratégie pays (DSP) pour la période 2023-2028 par exemple, la BAD prévoit ainsi la construction d’infrastructures favorisant le désenclavement des zones de production et l’installation des entreprises agro-industrielles afin de renforcer les chaînes de valeur existantes et promouvoir une agriculture intelligente face au climat.
Le DSP vise également à soutenir les mécanismes d’appui à la transition à l’emploi, et le renforcement de la qualité des programmes d’emploi dans les régions prioritaires, en particulier pour les jeunes et les femmes.
Le document prévoit aussi une augmentation de la production de riz (de 0,5 à 1 million de tonnes); de bétail (de 13 à 15,5 millions de têtes); de la transformation de bétail en viande (de 52% à 60%); de noix de palme en huile (de 9% à 20%). Il est également annoncé, une hausse du nombre de jeunes et de femmes, dotés de compétences employables (de 0 à 10 000); et une augmentation de nouvelles petites et moyennes entreprises créées par des jeunes et des femmes (de 0 à 500), y compris dans les métiers verts.