(leconomie.info) Une équipe de ADC SA est actuellement sur le terrain dans le but d’évaluer l’ampleur des travaux.
« C’est un vaste champ qui s’ouvre», s’exprimait Jean Ernest Masséna Ngallè Bibéhè, ministre des Transports il y a bientôt un an, au sujet de la certification des aéroports. Après Yaoundé-Nsimalen, ADC SA vient de mettre le cap sur l’aéroport international de Douala. Pendant trois jours, des responsables de l’entreprise se sont retrouvés dans la capitale économique du pays, dans le but de produire le Plan d’actions correctives (PAC) en rapport à ce projet.
C’est un travail de longue haleine. Les préalables ont néanmoins débuté le 22 mai 2023 à Douala, où les responsabilités des parties prenantes dans ce processus de certification de cette plateforme aéroportuaire, ont été déclinées. Pour débuter les travaux, des échanges en salle se sont effectués avant un tour de la piste d’atterrissage afin d’identifier «les actions majeures à corriger et faire une première évaluation de l’ampleur des travaux », nous explique-t-on aux ADC.
Ce sera le deuxième aéroport du Cameroun à être certifié. Yaoundé-Nsimalen a obtenu son certificat de certification l’année dernière, six ans après le lancement du projet (2016).
La certification a pour avantage de pouvoir inciter des consultations aéronautiques, favoriser la signature des accords aériens et ainsi augmenter la desserte d’un pays. L’aéroport certifié peut ainsi voir son niveau de sécurité s’améliorer et par ricochet ce titre contribue à l’amélioration du taux de conformité USOAP de l’Etat. En juin 2022, lors de la présentation du Certificat au Ministre des Transports, Thomas Assoumou Owona, Directeur général ADC SA, s’est réjoui en disant que « le certificat d’aérodrome est donc un label, mieux un sésame pour l’image, le rayonnement international, un gage d’attractivité commerciale pour l’aéroport ».
Au-delà d’être une exigence de l’Organisation internationale de l’aviation civile, le document a pour but de garantir la conformité des installations techniques et des qualifications des personnels d’exploitation aux normes de l’OACI ainsi que le respect des protocoles adéquats entre l’exploitant (ADC) et les autres intervenants de la plateforme aéroportuaire afin de « minimiser les risques de sécurité associés aux opérations de vols ». Le certificat ainsi attribué a une validité de deux ans, renouvelables.