L’un des pionniers de l’entrepreneuriat au Cameroun s’en est allé. Alhadji Abbo Ousmanou puisqu’il s’agit de lui, est décédé le 13 octobre 2023 en Turquie après une longue maladie. Selon la tradition musulmane, il a été inhumé le dimanche 15 octobre 2023. Homme d’affaires accompli, Aladji Abbo Ousmanou a fondé et dirigé plusieurs entreprises prospères dans divers secteurs (Maiscam, Nosuca,Scmc, Cstc, CSC, CPC , Relais Saint Hubert…), contribuant ainsi de manière significative à l’économie nationale.
« Son oui était oui, son non était non »
«A son contact depuis 2005, j’ai beaucoup appris de l’histoire du Cameroun, des turpitudes d’un empire familial, des connexions entre affaires et politiques, de la solitude du dirigeant, des vertus de la loyauté à des valeurs ou un homme ou un système, et de la foi au Tout puissant…Il attendait certes avec tristesse ce rappel à la Félicité immanente, mais il s’était préparé à rejoindre ses enfants et ses nombreuses connaissances qui l’ont précédés», écrit Dieudonné Gaibai, Head of communications-Africa Global Logistics en guise d’hommage sur son compte LinkedIn.
Cabral Libii, Député et président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale a lui aussi rendu hommage à l’illustre disparu. « Alhadji Abbo Ousmanou et moi n’étions évidemment pas du même bord politique. Toutefois, ma rencontre avec ce patriarche il y a quelques mois, a été une occasion spéciale de m’abreuver à la source du récit de son impressionnant et atypique parcours, et surtout à celle des précieux enseignements de sa dense et longue expérience politique. Il me souvient qu’il avait manifesté à mon endroit un insigne respect et une sollicitude de père. Que de souvenirs gratifiants. Paix à son âme », a écrit Cabral Libii sur sa page facebook.
Pour Zacharie Ngniman, membre du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Alhadji Abbo Ousmanou a marqué de sa forte empreinte l’histoire de l’Adamaoua, du Cameroun et bien au-delà. « Il fut une école de la vie. Modeste «motor boy » à ses débuts, héritier pastoral sauvé de justesse de spoliation grâce à un administrateur colonial français, capitaine d’industrie à l’intelligence et à la mémoire hors norme. Généreux. Directif. Un caractère trempé. Son oui était oui, son non était non », se souvient-il.
Dans une interview qu’il avait accordée à l’œil du Sahel et qui a été republiée dans son édition du 16 octobre 2023, Alhadji Abbo soulignait qu’il souhaite que les Hommes retiennent de lui, « un homme honnête, qui resp…cliquez sur le lien pour lire l’intégralité de cet article
