(Leconomie.info) – C’est la substance d’un arrêté signé le 13 octobre 2023, par le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril.
Le Président de l’Assemblée nationale (PAN) a signé le 13 octobre 2023, un arrêté fixant au 10 novembre, la date d’ouverture de la session budgétaire. C’est la session sera consacrée à l’examen et au vote de la loi de finances 2024, conformément aux orientations données par le chef de l’État dans une circulaire du 30 août dernier.
Bien plus, la session annoncée sera l’occasion pour les élus de la Nation, d’exercer leur pouvoir de contrôle de l’action gouvernementale à travers les questions orales aux ministres. A côté de la très attendue loi de finances 2024 que l’exécutif doit déposer, d’autres projets de loi devraient être soumis à l’appréciation des parlementaires.
Crise financière
Les travaux qui vont démarrer le 10 novembre prochain, interviendront dans un contexte où la chambre basse du Parlement traverse une crise financière de taille. En effet, au mois d’août de l’année en cours, Cavaye Yéguié Djibril a crée un comité ad-hoc chargé de faire l’évaluation de la situation financière de la Chambre. Et pour cause, les questeurs de l’institution avaient déclaré un trou budgétaire dans les caisses. L’ardoise est estimée à une vingtaine de milliards accumulés sur plusieurs exercices.
Par ailleurs, le vice-président de la chambre, Théophile Baoro qui préside le comité ad-hoc a récemment demandé, et ceci de manière officielle, au caissier de l’agence comptable de justifier un trou financier de près de 3 milliards FCFA dans les comptes. Le comité ad-hoc avait jusqu’au 30 septembre pour rendre sa copie. Jusqu’à date, aucune information n’a plus été relevée.
