A la Une!
A la Une

Cemac : ces produits alimentaires qui ont le plus flambé

(Leconomie.info)-  L’évaluation au 1er semestre  2023 a été faite par la Commission de la  Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale.

La Commission de la Communauté économique et monétaire d’Afrique Centrale (Cemac) a publié le 23 août 2023 à travers son département de la Politique monétaire et financière, les notes régionales portant sur l’inflation en Zone  Cemac pour l’année  2023. Le document révèle que l’indice harmonisé des prix à la consommation des ménages (IHPC) dans la Cemac a enregistré un niveau au-delà de la norme communautaire.

 Soit 5,6% en moyenne annuelle, contre 1,4 % un an plus tôt.  Au premier semestre 2023, le taux d’inflation en moyenne annuelle  est supérieur  à la norme  communautaire dans tous les Etats membres et se présente comme suit : Cameroun (+7,7%), Tchad (+7,5%), RCA (+5,5%), Gabon (+5,1%), Guinée Equatoriale (+4,2%) et Congo (+3,4%°.

La hausse des prix dans la sous-région est principalement attribuable à la composante « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » qui a enregistré une augmentation de 10,8% mais aussi dans une moindre mesure à la composante « transport » où les prix ont progressé de 7,0%. De même, l’augmentation des prix dans certaines catégories de consommation, telles que les biens et services liés au « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » ainsi que les «  restaurants et hôtels », les « articles d’habillement et chaussures » et les « meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer » a «également contribué selon la Commission de la Cemac à la hausse des prix.

Pour ce qui est du Cameroun qui enregistre le plus fort taux d’inflation (7,7% à juin 2023), la Commission de la Cemac souligne que la hausse des prix des produits alimentaires peut être expliquée principalement  par l’augmentation  des prix des huiles et graisses, des produits laitiers et œufs, des pains et céréales, des poissons et fruits de mer, ainsi que des légumes.

Pour ce qui est des coûts de transports, l’augmentation apprend-on   est due principalement à la hausse des prix des services de transport, notamment  du transport routier (moto-taxi, transport interurbain, etc), et dans une moindre mesure  du transport aérien.  Les coûts « du transport routier ont suivi l’évolution du prix du carburant à la pompe, qui a augmenté ».

Concernant la composante « restaurants et hôtels », la hausse des prix est due notamment au renchérissement des services de la restauration.

Des mesures pour inverser la tendance

Au niveau du Cameroun, outre les mesures déjà mises en place par le gouvernement pour contenir l’inflation, au cours de l’année 2022, de nouvelles mesures en relation avec l’actualité internationale ont été mises sur pied au 1er semestre de l’année 2023. Dans la loi de finances 2023, les semences, les engrais, et les produits agricoles sont désormais exonérés de taxes à l’importation. Aussi, les droits d’accises sur les boissons intégrant des intrants locaux bénéficient d’une décote des droits d’accises de 30%.

En Zone Cemac, le taux d’inflation  à fin décembre selon les projections se situerait à 6,1% après 5,6% en 2022, tiré entre autres par les effets de la hausse des prix des carburants à la pompe et du dérèglement climatique.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page