Louis Paul Motaze, ministre des Finances a signé il y a quelques jours, un arrêté fixant les conditions d’octroi et les modalités de mise en œuvre de la garantie de l’Etat aux établissements publics et aux entreprises publiques et privées au titre d’emprunts intérieurs pour l’exercice 2023. L’article 4 de cet arrêté précise que l’Etat du Cameroun accorde aux entreprises, au cours de l’exercice 2023, une garantie de portefeuille plafonnée d’un montant de 200 milliards de FCFA. Cette garantie s’étend pour 30% pour les Etablissements et entreprises publics, et 70% pour les entreprises du secteur privé.
Suivant le Ministère des Finances, l’Etat garantit les prêts accordés aux structures qui souhaitent développer leurs activités. Pour être éligible à la garantie de l’Etat, il faut être une entreprise de droit camerounais, à capitaux majoritairement camerounais implantée sur le territoire national, ne pas faire l’objet d’une procédure collective, de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation, exercer dans l’une des filières identifiées comme prioritaires par la Stratégie nationale de développement 2020-2030.
Pour les entreprises privées, il faut exercer pour ce qui est du secteur primaire dans la production agro-pastorale et halieutique avec un accent porté sur le blé, le maïs, le riz, le poisson, le lait, la tomate et le soja. Pour ce qui est du secteur secondaire, l’entreprise doit exercer principalement dans les industries de transformation de la production locale (forêt-bois, textile-confection-cuir, artisanat, métallurgie-sidérurgie.
Pour bénéficier de la garantie de l’état dans le secteur tertiaire, il faut être une entreprise qui met un accent sur le e-commerce, le tourisme et loisirs, le transport et la logistique…