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Importations de poissons : Le Cameroun a dépensé près de 46 milliards FCFA en 2021

(Leconomie.info) -L'évaluation du sous-secteur élevage, pêches et industries animales pour le compte de l'année sous revue, est contenue dans la note annuelle récemment publiée par l'Institut national de la Statistique.

Le Cameroun a importé pour 45,7 milliards FCFA, des poissons congelés, en 2021. Ces importations ont été tirées par plusieurs pays à travers le monde, avec trois pays africains dans le quinté de tête.

60 554 tonnes de poissons au total ont ainsi été importées par le Cameroun en 2021. Ces importations ont été portées par la Hollande, qui, est le premier fournisseur du pays, au compte de l’année sus évaluée. Elle a fourni à elle seule 24 500 tonnes au Cameroun, pour 22,8 milliards FCFA. A sa suite, arrive l’Uruguay, ce pays d’Amérique Latine qui a approvisionné pour 12000 tonnes, sur un total numéraire de plus de 4 milliards FCFA. Pour boucler le trio, arrive la Mauritanie, premier fournisseur du Cameroun en poisson, sur le continent africain. 7 237 tonnes de poissons sont ainsi sorties de là, pour un peu plus de 7,5 milliards FCFA.  Après ces trois, arrivent l’Angola (6 802 tonnes pour 3,1 milliards FCFA) et le Sénégal (2 393 tonnes pour un montant légèrement au-dessus de 1,5 milliard FCFA).

En 2021, 14 pays ont fourni le Cameroun en poisson. Dans le top 10, l’on retrouve évidemment la Chine qui occupe cette année-là, la 10e position avec 573 tonnes de poissons. En Asie, l’Inde a été le premier fournisseur du Cameroun avec 1555 tonnes. 

Nous notons aussi la présence de l’Espagne (1478 tonnes), le Maroc (1 163 tonnes), l’Argentine (998 tonnes) et la Russie qui a exporté vers le Cameroun, 881 tonnes de poissons en 2021.

Dans cette lancée, le pays s’éloigne de son objectif d’implémentation de sa politique de l’import-substition. Les eaux camerounaises se veulent pourtant poissonneuses, seulement, elles sont utilisées au profit des pays étrangers. Conséquences, des importations à n’en point finir, avec un impact sur l’économie nationale. 

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