(leconomie.info) C’était au cours d’une cérémonie qui a eu lieu le vendredi 5 mai 2023.
La relance des activités de Société de transformation industrielle de manioc de Sangmélima (Sotramas SA ) a eu lieu la semaine dernière en présence du gouverneur de la région du Sud, Felix Nguele Nguele, du président de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat, Christophe Eken. Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) était représenté par le conseiller technique n°3 au Minepat.
La relance de cette usine a permis d’évaluer la qualité des infrastructures, sa capacité de production de 120 tonnes par jour ; la disponibilité des terres cultivables et cultivées soit 150 hectares de champ semencier. Le test des machines a présenté aux acteurs de la chaine présents, le circuit de production de la farine de manioc du champ à l’emballage. Ce qui « se présentait alors comme un éléphant blanc va devenir un véritable élément d’implémentation de la politique d’import substitution prônée par le Chef de l’Etat ».
L’on a aussi appris que le Cluster manioc de Sangmélima va évoluer avec des entreprises satellites intégrées dans la chaine de production et « créer de milliers d’emplois directs et indirects ». « Nous avons des assurances qu’il y aura des entreprises satellites qui vont se spécialiser dans la production du manioc, matière première pour la production de la farine de manioc » a précisé le gouverneur de la région du Sud, Felix Nguele Nguele.
L’une des particularités de cette usine, comme toutes celles intégrées dans le Centre de Réseaux des Filières de Croissance (CRFC) apprend-on, est la disponibilité du marché. « C’est un projet porté par un modèle économique innovant dont la particularité consiste à vendre avant même de produire » a souligné le Coordonnateur national du CRFC, Simon Yonga Bakalag.