(leconomie.info) Il a été dédicacé par son auteur, Denis Christian Fouelefack le 13 avril 2023 à Douala
« Un si discret patron : Samuel Kondo (1927-2020). Tel est le titre d’un ouvrage biographique que vient de publier Denis Christian Fouelefack. Préfacé par l’un des spécialistes de l’histoire économique et sociale du Cameroun, le Pr. Albert Dikoume, le livre compte 200 pages, divisé en 06 chapitres. C’est en effet le 10 mars 2020 que Samuel Kondo, l’un des pionniers de l’entrepreneuriat, président directeur général de la Société camerounaise de cartonnages et de fournitures de matériel scolaire & bureau (Socarto) s’est éteint à Douala. Il avait 91 ans.
Tout au long de l’ouvrage, Denis Christian Fouelefack le présente comme un capitaine d’industrie qui a su faire d’une entreprise familiale, un mastodonte de l’économie Camerounaise. Il fait son entrée dans le monde des affaires dans la fin des années 1950 par le par le truchement de l’entreprise familiale « AMICO C0 », avant de créer avec quelques autres actionnaires Socarto.
Né le 27 mars 1929, le patriarche du Canton Deido a été jusqu’à sa mort, président du Conseil d’administration du Fonds National de l’emploi (FNE) et de l’Office national des zones franches industrielles (ONZFI). Aussi, il a été pendant longtemps le Président du Syndicat des industriels du Cameroun (Syndustricam).
En juillet 2011, le journal Jeune Afrique classait la famille Kondo parmi les grandes familles du Cameroun. Et Samuel Kondo était présenté comme un milliardaire discret mais redoutablement influent. Avec son entreprise Socarto (Production des sacs à ciment, sacs vides en papier de grande et moyenne contenance pour emballage, papier écriture et impression offset laser), Samuel Kondo a conservé le monopole de la fabrication des cartons d’emballage. Il a été président par intérim du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) en 1988 pour une durée de 10 mois.
Mettre en lumière les grandes réussites
« Il y a une nécessité de mettre en lumière les grandes réussites de l’histoire économique de notre pays. J’ai la faiblesse de penser que nous avons déjà du retard à pouvoir ressusciter l’ensemble de modèles, ces modèles qui pourraient inspirer une jeunesse que nous voulons aujourd’hui à son propre compte. Cette jeunesse que nous voulons voir réussir au même titre que Fotso Victor, Kadji Defosso, de Jean Samuel Noutchogouin… Nous souhaitons davantage que les Camerounais s’intéressent à la littérature au sujet des grandes réussites économiques. Nous souhaitons qu’il ait de l’engouement dans l’achat des récits des trames de vie » souligne Denis Christian Fouelefack.
« Samuel Kondo, était un bâtisseur. Il était réellement discret comme le dit l’auteur. C’est après sa mort qu’on a su qui il était. Il a participé à d’énormes réalisations parmi lesquels, la création du pavillon Samuel Kondo à l’hôpital Laquintinie… À l’endroit des jeunes patrons, je dirais qu’ils doivent être pragmatiques et aussi discrets comme Samuel Kondo » Confie Tefoue Honoré, (ancien directeur technique chez Socarto durant plus de 30 ans.)