(leconomie.info)C’est la quintessence d’un communiqué de l’institution panafricaine publié le 5 avril 2023.
Par voie de communiqué, Africa Finance Corporation (AFC) a annoncé, avoir augmenté de 23% en 2022, ses actifs pour atteindre 10,53 milliards de dollars. Aussi, précise l’institution spécialisée dans le financement des infrastructures en Afrique, son bénéfice net a atteint 285,9 millions de dollars au cours de la même période, en hausse de 36% par rapport à 2021. Son rendement des capitaux propres (ROE) quant à lui, a atteint 12,1%.
« Pour accroître notre impact sur le développement à travers l’Afrique, nous avons entrepris en 2018 de plus que doubler le total des actifs de la société, en le faisant passer de 4,5 à 10 milliards de dollars, de faire progresser notre rendement des capitaux propres de 7% à plus de 12%, et d’élargir notre empreinte d’investissement sur le continent en termes de répartition géographique et sectorielle à l’horizon 2023. Je suis heureux d’annoncer que nous avons atteint et, dans certains cas, dépassé nos objectifs sur tous ces piliers, bien en avance sur notre objectif de fin 2023 », s’est réjoui le Président directeur général de l’institution, Samaila Zubairu, cité dans le communiqué.
Au cours des cinq dernières années la dimension panafricaine de l’AFC s’est renforcée grâce à des investissements dans 36 pays et à l’adhésion de sept nouveaux Etats (Angola, Botswana, Cameroun, Somalie, Soudan du Sud, Tunisie et Ethiopie), qui a porté le nombre total d’États membres à 40, soit les trois quarts des pays du continent.
Par ailleurs, quatre nouveaux actionnaires souverains, en l’occurrence l’Egypte, Maurice, la Côte d’Ivoire et la RD Congo, ont contribué à augmenter le total des capitaux propres de l’institution de 21 %, à 2,67 milliards de dollars, apprend-on.
Créée en 2007 avec un capital initial de 1,1 milliard de dollars, l’AFC a pour principale mission de catalyser les investissements dans le domaine des infrastructures en Afrique. Ses principaux actionnaires sont la Société africaine de réassurance, la Banque africaine de développement (BAD) et les groupes bancaires panafricains Ecobank et United Bank for Africa (UBA).