Le projet couvre 200 km de routes communales et régionales. Il vise à améliorer la connectivité, la résilience et de l’inclusion le long du corridor Mora–Dabanga–Kousseri (PACRI-VR). Les études détaillées des voies d’accès viennent d’être confiées par le ministère des Travaux publics (MinTp), à Tropfen Engineering.
« La procédure, conduite conformément à la réglementation en vigueur, a abouti à la sélection de Tropfen Engineering pour la réalisation des prestations », informe-t-on au MinTp. Coût total du projet, près de 192 millions de FCFA (191 961 600 FCFA TTC), pour un délai d’exécution de six mois. Lesdites études devraient permettre « de définir avec précision les itinéraires prioritaires destinés à faciliter la mobilité des populations dans les départements du Mayo Sava et du Logone-et-Chari ». Ce qui vient compléter les interventions déjà engagées sur le corridor Mora–Dabanga–Kousseri.
Concrètement, la route Mora-Dabanga-Kousseri, longue de 205 km, est une voie de communication essentielle pour le Cameroun, reliant le pays à ses voisins que sont le Tchad et le Nigeria. Celle-ci joue un rôle vital dans le commerce régional et la mobilité des personnes.
A date, la première section de cette route (Mora-Tchakamari) est réalisée à plus de 70%. Au 28 octobre 2025, les travaux liés aux couches de fondation et de base étaient complètement achevés. Au 10 octobre dernier, le chantier affiche des travaux de terrassement achevés sur les 22 km de cette section. La couche de fondation au sol amélioré au ciment est totalement réalisée ; la couche de fondation en grave concassé 0/20 anti fissuration est réalisée sur 21 km, l’imprégnation sablée couvre 17,00 km/22 km et la couche de base en grave bitume est exécutée sur 17,00 km, tout comme la couche d’accrochage. Le revêtement en béton bitumineux de 5 cm quant à lui couvre 0,200/22 km.
Le tronçon en cours de bitumage (22 km) par l’entreprise Sococog, va assurer non seulement une liaison routière, mais aussi va générer des emplois directs et indirects au bénéfice des populations riveraines, ainsi que la construction de plusieurs infrastructures debase.

