La Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a lancé un nouvel outil baptisé « PAPSSCARD », une carte de paiement destinée à simplifier et accélérer les transactions financières entre les pays africains. Dévoilée le 27 juin lors des 32es Assemblées annuelles d’Afreximbank à Abuja, au Nigéria, cette nouvelle carte représente une avancée majeure dans les efforts de l’Afrique pour atteindre la souveraineté financière en mettant en place des systèmes de paiement résilients et indépendants, facilitant les déplacements et en stimulant l’intégration commerciale.
PAPSSCARD, une joint-venture entre la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) et Mercury Payment Services (MPS), permet des paiements de détail rapides, sécurisés et abordables à travers l’Afrique. Aujourd’hui, la plupart des paiements par carte en Afrique transitent par des systèmes mondiaux, ce qui entraîne une augmentation des frais et une perte de contrôle des données. En traitant entièrement les transactions sur le continent, PAPSSCARD préserve la valeur, les données et les retombées économiques en Afrique.
Mike Ogbalu III, PDG de PAPSS, a décrit la PAPSSCARD comme une avancée majeure dans l’architecture financière du continent, notant qu’elle est « plus qu’un simple outil de paiement, c’est un puissant symbole de progrès et une étape audacieuse vers l’indépendance financière ». Il a ajouté que la carte reflète la capacité de l’Afrique à créer des solutions pratiques et locales qui s’alignent sur la façon dont le continent commerce, vit et se développe.
Pour Muzaffer Khokhar, président exécutif de Mercury , « Nous sommes fiers de soutenir un système construit par l’Afrique, pour l’Afrique. Il s’agit de souveraineté, d’innovation et de renforcement de la confiance dans les systèmes africains pour façonner l’avenir financier du continent. La carte PAPSS deviendra la marque de paiement la plus fiable d’Afrique, consolidant ainsi l’épine dorsale de l’avenir financier du continent ».
Ce lancement marque une nouvelle étape dans la transformation des systèmes financiers africains, avec pour ambition de bâtir une infrastructure monétique propre au continent, souveraine et inclusive.
