L’association des Femmes Ingénieures Diplômées de l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé (FIDPY), organise le 24 avril 2025 à Douala, capitale économique camerounaise, une journée de réseautage. Dans un environnement où la diversité et l’inclusion sont devenues des leviers de performance, cette rencontre vise à promouvoir le leadership féminin dans différents domaines et à créer un espace d’échange.
« La journée de réseautage Engin’Her est bien plus qu’une simple rencontre professionnelle : c’est un mouvement, un catalyseur d’opportunités pour les femmes leaders et les talents émergents. À travers cette initiative, la FIDPY ambitionne de créer un espace de connexion unique, où l’inspiration et l’action se rejoignent pour bâtir un avenir plus inclusif et innovant », peut-on lire dans le document de présentation de l’évènement.
Concrètement, cette journée de réseautage va rassembler des femmes ingénieures, des entrepreneures, et des professionnelles de divers secteurs, pour favoriser les connexions, booster le leadership et l’entrepreneuriat féminin, afin d’accroître la visibilité des femmes dans le marché de l’emploi. Les participantes auront l’opportunité d’assister à des tables rondes, des sessions de mentorat et des présentations inspirantes.
« Nous sommes profondément attachées au développement du Cameroun. Nous mettons en place des initiatives et des projets qui contribuent à la croissance socio-économique de notre pays. Nous croyons en la puissance de l’ingénierie pour résoudre les défis auxquels notre nation est confrontée. Nous nous engageons également dans l’accompagnement des orphelins et des personnes nécessiteuses. Nous croyons en la solidarité et nous œuvrons pour apporter un soutien concret à ceux qui en ont le plus besoin », explique la FIDPY.
Au Cameroun, l’entrepreneuriat féminin reste encore sous-développé. Environ 37,5% des entreprises sont promues par les femmes, selon les données de l’Institut national de la Statistique (INS). Le bras séculier de l’Etat en matière de statistiques renseigne que les entreprises promues par ces dernières semblent contribuer moins à l’expansion des activités et à la création d’emploi que celles promues par les hommes. « Les problèmes liés à la charge fiscale, la corruption et l’accès aux débouchés sont des principales difficultés relevées par les promotrices. Aussi, il a été constaté qu’elles éprouvent d’énormes difficultés quant à l’accès aux financements des établissements de crédit ainsi qu’à la modernisation de leur entreprise », explique l’INS dans son rapport sur l’entrepreneuriat genre au Cameroun.