Le 23 janvier 2025, Globeleq, producteur indépendant d’électricité annonçait dans un communiqué avoir procédé à titre conservatoire, à la réduction de la production de ses centrales de Kribi et de la Dibamba. « Cette décision conservatoire fait suite au non-paiement par ENEO de factures dues aux entreprises KPDC et DPDC, pour un montant atteignant désormais 137 milliards de FCFA. Cette situation non sollicitée et dommageable, ne permet pas à nos entreprises de conduire les programmes de maintenances programmées ou imprévues, nécessaires à garantir une production d’électricité en toute sécurité pour les équipements et le personnel des centrales de Kribi et Dibamba », soulignait l’entreprise que dirige Frédéric Didier Mvondo.
Début mars, Globeleq a une fois de plus mis à l’arrêt ses centrales avant de les remettre en service. Au cours de la rencontre avec la presse le vendredi 7 mars 2025, Amine Homman Ludiye, directeur général d’Eneo a souligné qu’un consensus a été trouvé pour le paiement de la dette envers Globeleq, d’un montant de 147 milliards FCFA.
Dans ce montant, a-t-il martelé, il y a 22 milliards FCFA d’intérêt de retard et 20 milliards FCFA de factures de pénalités. « Ce n’est pas que nous ne payons pas du tout. Nous n’arrivons pas à payer les factures dans leur totalité ce qui génère des cumuls, des intérêts de retard et des pénalités selon le contrat qui nous lie », précise le directeur général d’Eneo.
« Il y a des discussions qui ont eu lieu pour permettre de faire en sorte que Globeleq accepte de remettre les centrales de Kribi et de la Dibamba en marche. Nous avons eu trois jours de discussions entre Eneo,…. Cliquez sur le lien pour lire l’intégralité de cet article
