(Leconomie.info) – Ces fonds sont destinés à couvrir une partie des intérêts générés par ledit emprunt qui court jusqu’en 2029.
Fidèle à ses engagements, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac), a procédé le 30 décembre 2024, au remboursement de la deuxième échéance de son emprunt « Bdeac 6% NET 2022-2029 », d’un montant de 6 651 379 800 FCFA. C’est ce que révèle le communiqué de Louis Banga Ntolo, directeur général de la Bourse des Valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac).
En effet, les fonds versés par l’institution financière des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont destinés à couvrir une partie des intérêts générés par ledit emprunt qui court jusqu’en 2029.
D’après le document consulté par l’Economie, le coupon net à percevoir par obligation s’élève à 600 FCFA (soit 0 FCFA au titre de l’amortissement du principal et 600 FCFA pour les intérêts). Les opérations d’encaissement ont débuté le 31 décembre 2024 auprès des guichets des Sociétés de Bourse. Cette opération faut-il le relever, permet d’oxygéner la trésorerie des investisseurs mais également de crédibiliser davantage la signature de l’institution financière sous-régionale sur le marché des capitaux.
Pour rappel, d’une maturité de 7 ans assortie d’un différé de 2 ans, l’emprunt obligataire 2022-2029 de la Bdeac, rémunéré à 6%, est la troisième opération de levée de fonds initiée par cette institution financière sur le marché financier unifié de la sous-région Afrique centrale depuis l’année 2020. Tous sursouscrits, ces trois appels publics à l’épargne font partie d’un plan de financement de 300 milliards de FCFA sur 3 ans, adopté par l’assemblée générale de la Bdeac en 2020. Dans le cadre dudit emprunt, « Bdeac 6% net 2022-2029 », la Bdeac a mobilisé un montant total de 110,8 milliards de FCFA, pour une enveloppe de 78 milliards de FCFA sollicités.
A en croire cette institution financière sous-régionale, les fonds ainsi mobilisés devront « consolider la promptitude de la banque à répondre aux différents appels de fonds, dans le cadre des projets intégrateurs ; et appuyer la relance économique par un renforcement du financement du secteur privé ».