Close Menu
L'Economie – Actualité économique, Cemac, Afrique
  • Finance
  • ECONOMIE
    • Economie
    • Economie verte
    • Eco Afrique
    • Infrastructures
  • Décideurs
    • Décideurs
    • Opinions
    • Interview
  • CEMAC
  • Politiques publiques
Facebook X (Twitter) YouTube LinkedIn WhatsApp
Actualité en continu
  • Professionnalisation des enseignements : La Fondation BGFIBank rétrocède un bâtiment et des équipements de laboratoire à Polytechnique de l’Université de Douala
  • Le port autonome de Douala réalise un bénéfice de 12,5 milliards de FCFA en 2024
  • Les Camerounais Jessica Nono et Emmanuel Assom Neyeng développent un assistant intelligent 100% africains
  • Opportunités d’affaires : Les chefs d’entreprises français en exploration au Cameroun
  • Sécurité aérienne en Afrique centrale : L’ASSA-AC annonce la création d’un bureau local à Douala
  • Le groupe ivoirien Nsia consolide ses positions avec la fusion de ses holdings
  • APE Cameroun-UE européenne : Une décennie de pertes
  • Pénétrante Nord de Yaoundé : Les travaux de dédoublement piétinent
Facebook X (Twitter) YouTube LinkedIn WhatsApp
L'Economie – Actualité économique, Cemac, Afrique
  • Economie
    • Agriculture
    • Economie verte
    • Eco Afrique
  • Finance
    • Banque & Assurances
    • Bourse & Marché
  • CEMAC
  • Infrastructures
  • Décideurs
    • Opinions
    • Décideurs
  • Interview
  • Evènements
    • L’ECONOMIE BUSINESS AWARDS
    • L’ECONOMIE BUSINESS SUMMIT
S'abonner
Se connecter
Magazine
Facebook X (Twitter) YouTube LinkedIn WhatsApp
Se connecter
L'Economie – Actualité économique, Cemac, Afrique
Home » Marché Mokolo : Le difficile assainissement
A la Une!

Marché Mokolo : Le difficile assainissement

Jean Daniel ObamaBy Jean Daniel Obama14 novembre 2024Aucun commentaire5 Mins Read
Share Facebook Twitter Pinterest Telegram LinkedIn Tumblr Email Copy Link
Follow Us
Google News Flipboard
Share
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email Copy Link

« Le maire de la ville de Yaoundé informe les populations de la cité capitale que la Communauté urbaine de Yaoundé vient d’achever les travaux d’extension du marché Mokolo, à travers la construction de grands hangars, boutiques, et un espace ouvert pour la vente des vivres et autres activités, pouvant accueillir plus de 1 500 vendeurs » informe dans un communiqué publié le 1er novembre 2024, Luc Messi Atangana, maire de la ville de Yaoundé.

Ce dernier demande à tous les commerçants ambulants et ceux qui occupent les rues et les trottoirs des zones de Mokolo (lieu-dit Mokolo-Elobi) et Elig-Effa de regagner ce nouveau site à compter de lundi 04 novembre 2024, jusqu’au 20 novembre 2024 au plus tard. « Faute pour eux de s’exécuter dans le délai ainsi prescrit, les espaces qu’ils occupent actuellement illégalement seront libérés par la force publique », précise le communiqué du maire de la ville de Yaoundé.  

D’une superficie de plus d’un hectare, le nouveau local est doté de 250 boutiques ainsi que de boxes d’environ 2 700 comptoirs. A date, malgré l’ultimatum donné par Luc Messi Atangana, les commerçants occupent toujours anarchiquement les espaces querellés sur la voie publique.

« Aujourd’hui, lorsqu’on circule du côté de Mokolo, on a comme l’impression que les rues n’existent pas. Les embouteillages, les agressions, tout est mélangé. L’aménagement de ces espaces permettra donc de réduire non seulement le nombre des vendeurs sur les trottoirs mais également ça permettra la fluidité de la circulation routière, le retour à l’ordre et à la sérénité », explique Hyacinthe Abega Atedjoe, chef service de l’urbanisation à la Communauté urbaine de Yaoundé dans les colonnes de Cameroon Tribune, édition du lundi 11 novembre 2024.

D’ici le 20 novembre 2024, l’on devrait logiquement s’attendre à des déguerpissements forcés des commerçants qui n’auront pas respecté les instructions du maire de la ville. « La Communauté urbaine de Yaoundé dispose d’un répertoire de sanctions concernant ceux qui occupent de manière illégale les espaces publics. Le maire de la ville peut procéder à la saisie du matériel comme il peut faire appel à la force publique pour défiance à l’autorité » renchérit Hyacinthe Abega Atedjoe

Un casse-tête permanent

Lors d’une de ses récentes visites sur le site, le maire de la ville de Yaoundé avait déjà sommé les commerçants de regagner le nouvel espace, leur accordant alors jusqu’au 1er septembre 2024. A date, aucun changement visible sur le terrain. L’occupation anarchique de la voie publique par certains commerçants au marché Mokolo dans le 2ème arrondissement de Yaoundé a toujours été un casse-tête permanent pour les autorités.

Les raisons de cette résistance à l’autorité municipale sont multiples. Le coût élevé de la location des nouvelles boutiques reste le principal argument des commerçants installés le long de la voie publique. « Même installés au bord de la route, nous payons déjà des taxes au marché. Si nous quittons le bord de la route, il sera très difficile pour notre clientèle de nous retrouver là où nous serons relogés », explique Carlos N. commerçant de friperie au marché Mokolo. Il faut dire que l’instauration de l’ordre public au marché Mokolo à Yaoundé a toujours été un caillou dans la chaussure des autorités publiques depuis des années.

Un matin du 10 février 2016, Gilbert Tsimi Evouna (actuel président du conseil régional de la région du Centre) alors délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), les commerçants du marché Mokolo ont vu débarquer des escouades d’agents de sécurité de la Communauté de Yaoundé appuyés par des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) avec pour objectif de faire déguerpir les commerçants installés le bord de la route.

Ça avait également été le cas sept ans plus tôt, en 2009. Plusieurs secteurs étaient concernés par ces casses. Les déguerpissements avaient alors touché les vendeurs de vêtements et de chaussures de seconde main encore appelés friperie, de vendeurs de produits de beauté, les détaillants des denrées alimentaires, du secteur des « poseurs d’ongles » et des vendeurs de « chinoiseries » qui étaient installés à même le sol sur les parkings.

Les commerçants jonglent

Le rituel est bien connu des Camerounais. Les comptoirs des vendeurs à la sauvette sont détruits par la communauté urbaine mais quelques temps après, ces vendeurs reconstruisent d’autres comptoirs aux mêmes endroits. L’espace baptisé « Sauvette de l’Emergence » inauguré le 27 juillet 2017 par Gilbert Tsimi Evouna en son temps, avait également été l’objet de beaucoup méfiance de la part des commerçants.  

Ces derniers s’offusquaient du fait qu’un comptoir de 1 m2 est cédé à 10 000 FCFA par mois contre 30 000 FCFA et 70 000 FCFA pour les boutiques en fonction des espaces. Pour les commerçants, le plus difficile était le fait d’avoir confié la gestion de cet espace à des sous-traitants qui ont acquis tous les droits auprès de la CUY. Affaire à suivre…

Partager
Actualité du Cameroun Cameroun communauté Urbaine Gilbert Tsimi Evouna Hyacinthe Abega Atedjoe Luc Messi Atangana Marché Mokolo Messi Atangana Route Mokolo travaux d’extension
Follow on Google News Follow on Flipboard
Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email Copy Link
Previous ArticleRoute Batchenga-Ntui-Yoko-Lena-Tibati-Ngaoundéré : 107,3 milliards FCFA pour les travaux de la 2ème phase
Next Article Assemblée nationale : Plaidoyer pour la mise en œuvre rapide de l’initiative « une commune, une industrie »
Jean Daniel Obama
  • Website

Related Posts

Professionnalisation des enseignements : La Fondation BGFIBank rétrocède un bâtiment et des équipements de laboratoire à Polytechnique de l’Université de Douala

9 juin 2025

Le port autonome de Douala réalise un bénéfice de 12,5 milliards de FCFA en 2024

6 juin 2025

Les Camerounais Jessica Nono et Emmanuel Assom Neyeng développent un assistant intelligent 100% africains

5 juin 2025
Add A Comment
Leave A Reply Cancel Reply

Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.

Plus d'actualités

Professionnalisation des enseignements : La Fondation BGFIBank rétrocède un bâtiment et des équipements de laboratoire à Polytechnique de l’Université de Douala

Le port autonome de Douala réalise un bénéfice de 12,5 milliards de FCFA en 2024

Les Camerounais Jessica Nono et Emmanuel Assom Neyeng développent un assistant intelligent 100% africains

Opportunités d’affaires : Les chefs d’entreprises français en exploration au Cameroun

Votre Magazine à la Une
Facebook X (Twitter) WhatsApp LinkedIn

La rédaction

  • Qui sommes-nous?
  • Nous rejoindre
  • Notre équipe

Abonnement

  • S'abonner
  • Nos offres
  • Newsletters
  • Articles Premium

Evènementiel

  • L'Economie Business Awards
  • L'Economie Business Summit

Abonnez vous et rester informés

Recevez l'actualités en continu en vous abonnant à notre newsletter !

© 2025 L’ECONOMIE MEDIA GROUP Sarl |. Build by Include Technologie.
  • Politique de confidentialité
  • Conditions générales
  • Nous contacter

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Fanny Esther Salandre

Assistante de Direction

L'ECONOMIE

Bien le bonjour cher /chère Lecteur(rice)

Click to send